La liberté d’expression est une valeur cardinale de tout Etat démocratique, tout comme la liberté de rassemblement. Pourtant, en Belgique, on assiste régulièrement à des frictions entre autorités administratives et forces de l’ordre d’une part et personnes/mouvements qui font un usage de ces libertés d’autre part. Les interactions entre autorités publiques et mouvements sociaux et citoyens sont parfois troublées.
En outre, si certains moyens d’expression « classiques » sont abondamment utilisés (manifestations syndicales, rassemblements exprimant des positions politiques, etc.), d’autres formes d’expression/manifestation à caractère politique ont aussi droit de cité (désobéissance civile, affichage/graffiti, blocage d’axes routiers, piratage de panneaux publicitaires, etc.).
Les autorités publiques réagissent de diverses manières face à ces modes d’expression et d’action qui mettent en cause de manière plus ou moins frontale, plus ou moins radicale les ordres établis.
Dans le cadre de son année thématique relative aux mobilisations citoyennes et sociales, la Ligue des droits de l’Homme souhaite rappeler le cadre et l’état du droit existant en la matière, interroger la pertinence de la réaction publique à ces diverses formes d’expression et mettre en débat les moyens d’expression et d’action légitimes ou non dans un Etat démocratique.
plus d’info : La ligue des droits de l’homme