Journée Internationale pour l’élimination des violences faites aux travailleur.euses du sexe

Le 17 décembre est la Jour­née Inter­na­tio­nale de lutte contre les vio­lences faites aux travailleur.euses du sexe (TDS), sou­te­nue notam­ment par les Nations Unies, l’OMS, l’ONUSida, Amnes­ty Inter­na­tio­nal et de nom­breuses autres orga­ni­sa­tions inter­na­tio­nales et asso­cia­tions de terrain.

La crise sani­taire actuelle est venue cris­tal­li­ser et mul­ti­plier les nom­breuses injus­tices exis­tants déjà. Les TDS, pour la plu­part sans aucune pro­tec­tion sociale ou sta­tut par­ti­cu­lier se sont retrouvé·es dans des situa­tions extrê­me­ment pré­caires, sans aucune pos­si­bi­li­té de reve­nu compensatoire.

Dans ces condi­tions, nom­breuses furent les per­sonnes expo­sées à plus de risques : arnaque, chan­tage, expul­sion, vio­lence phy­sique, vio­lence sexuelle, har­cè­le­ment, vol, etc. Par­fois de client.es, mais aus­si et sur­tout de la part de nos pro­prié­taires, d’a­gres­seurs, de bande urbaines, de proxé­nètes et autres tra­fi­quants d’êtres humains, que même le coro­na­vi­rus ne semble pas arrêter.

La vio­lence réside aus­si dans ce que la crise donne à voir : sans la soli­da­ri­té citoyenne, le sou­tien com­mu­nau­taire les actions des asso­cia­tions de ter­rain, de nombreux.ses TDS se seraient retrou­ver sans aucune aide.

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