L’ALENA et les accords commerciaux de seconde génération.
Quelles leçons théoriques en tirer ?
Mardi 14 mai 2013 — 12h00 à 14h00
Salle Kant, I.E.E.
39 avenue F.D. Roosevelt – 1050 Bruxelles
Participation libre, mais inscription obligatoire auprès de Constance de Lannoy
(cdelanno@ulb.ac.be)
http://repi.ulb.ac.be/
Coordination scientifique :
Elena AOUN, Barbara DELCOURT, Jean-Frédéric MORIN,
Christian OLSSON, Christophe WASINSKI
Christian DEBLOCK, Professeur, UQAM, Québec
Discutant : Sebastian SANTANDER, Professeur en Sciences Politiques, ULG
Président de séance : Jean-Frédéric MORIN
L’ALENA a souvent été présenté comme le modèle des accords commerciaux de seconde génération. Réussite dans les années 1990, l’ALENA est aujourd’hui sous pression, voire menacé de « désintégration ». Quant à ses trois pays signataires, ils sont maintenant engagés dans de multiples négociations commerciales, dites de troisième génération, tournant ainsi le dos à toute idée d’approfondissement de l’accord.
Le cas de l’ALENA nous invite à réfléchir sur trois choses : (1) la place des accords commerciaux dans la diplomatie commerciale, (2) les formes que prend l’intégration économique dans ces accords, et (3) leur cadre institutionnel.
C. Deblock propose de diviser l’histoire des accords commerciaux depuis la guerre, en trois périodes. La première est celle de l’intégration régionale et des grands espaces économiques régionaux ; la seconde, celle du régionalisme et des accords de libre-échange ; et la troisième, celle de l’interconnexion et des alliances commerciales.
Il replacera l’ALENA dans ce schéma à la fois historique et théorique.