Le modèle Allende et l’Amérique Latine

20.09 2013 /
9h-16h & 19h30-21h30 à l'IHECS, 1000 bxl

Le modèle Allende et l’Amérique latine 40 ans après, le sens d’une expérience

PRÉSENTATION DE LA THÉMATIQUE

Quand Sal­va­dor Allende assume la présidence du Chi­li en novembre 1970, il trouve un pays profondément sou­mis aux ali­gne­ments de la Guerre froide, où le sou­tien aux posi­tions de Washing­ton est la règle et où le Penta­gone est le prin­ci­pal four­nis­seur d’armes. C’est celui- ci qui ins­truit et endoc­trine les forces armées tan­dis que les échanges avec les pays socia- listes sont qua­si­ment nuls.

Son gou­ver­ne­ment annonce une nou­velle poli­tique étrangère de plu­ra­lisme idéologique. Celle-ci défend le prin­cipe d’autodétermination des peuples, la non-ingérence dans les af- faires intérieures des États, la non-prolifération des armes nucléaires et la détente est/ouest. Sans rompre avec un seul pays, le gou­ver­ne­ment chi­lien établit des rela­tions diplo­ma­tiques avec 20 nou­veaux pays, dont Cuba, la Chine, le Nige­ria, la Tan­za­nie, le Zaïre, la République Démocratique Alle­mande et la Hongrie.
En même temps, il sou­tient les peuples qui luttent contre le colo­nia­lisme et cherche active- ment l’intégration latino-américaine.

Le gou­ver­ne­ment entame des contacts avec la Boli­vie, pour rétablir avec elle ses rela­tions diplo­ma­tiques, et exa­mine favo­ra­ble­ment la demande d’accès à la mer de ce pays.

Il pro­pose la création d’un « système latino-américain », sans les États-Unis. Doté d’une banque où les pays pla­ce­raient l’essentiel de leurs réserves en devises, il recher­che­rait des systèmes d’échange qui évitent de com­mer­cer en dol­lars, et exa­mi­ne­rait la légitimité de la dette externe.

Ces idées sont sans doute avancées pour l’époque mais d’une impres­sion­nante actualité.

Ce col­loque cherche à rap­pe­ler cer­tains éléments essen­tiels figu­rant dans les pro­po­si­tions du gou­ver­ne­ment de l’Unité Popu­laire, particulièrement dans le domaine des rela­tions inter­na- tio­nales, leur pro­jec­tion et leur per­ti­nence, 40 ans plus tard.

ORGANISATEURS

− Centre d’his­toire et de socio­lo­gie des gauches (ULB),
− Mai­son de l’Amérique latine,
− Comité contre l’impunité et pour la démocratie en Amérique-latine (CIDAL),
− Ins­ti­tut des Hautes Études des Com­mu­ni­ca­tions Sociales (IHECS),

Avec le sou­tien du Centre Tri­con­ti­nen­tal, CETRI.

LIEUX ET HORAIRE

Le col­loque aura lieu le ven­dre­di 20 sep­tembre 2013,
 — à l’ULB (SALLE BAUGNIET- 44 AVENUE JEANNE- 1050) de 9h à 16h
 — à l’IHECS (Audi­toire BV1, rue du Poinçon 15 — 1000) de 19h30 à 21h30.

Les séances se tien­dront en français.

Toutes les infos : Col­loque Le sens d’une expérience

Affiche : Affiche