Le téléphone portable, outil d’exploitation du Congo ?

18.03 2020 /
Présence et Actions Culturelles - rue Lambert Crickx 5 - 1070 Bruxelles
A l’oc­ca­sion de cette soi­rée, nous tis­se­rons des liens entre l’exploitation colo­niale du Congo et l’exploitation contem­po­raine des mine­rais, en contri­buant à une déco­lo­ni­sa­tion des esprits et en pro­po­sant une approche cri­tique du pas­sé colo­nial de la Bel­gique au Congo.

On pren­dra aus­si un peu de recul :

Com­ment com­prendre et ana­ly­ser la bana­li­sa­tion du racisme anti-Noir·es, aujourd’hui encore, en Belgique ?

Pour­quoi et com­ment l’infériorisation d’une par­tie de l’humanité est-elle encore pos­sible et donne-t-elle lieu à des dis­cri­mi­na­tions struc­tu­relles (à l’emploi, la for­ma­tion, le logement) ?

Pour ce faire, on pren­dra pour point de départ un objet fami­lier : le télé­phone por­table. Ce der­nier ques­tionne en effet les liens par­ti­cu­liers de cet objet avec les filières d’extraction et d’exportation des mine­rais qui rendent pos­sible sa fabri­ca­tion depuis le Congo.

Outil d’a­ni­ma­tion : le jeu de la ficelle.
Il s’a­git d’un outil de modé­li­sa­tion d’un sys­tème com­plexe – ici, la socié­té post­co­lo­niale et son racisme struc­tu­rel – des­ti­né à favo­ri­ser tant la com­pré­hen­sion des rela­tions entre les élé­ments qui consti­tuent ce sys­tème qu’à sus­ci­ter un posi­tion­ne­ment éthique de la part de tout un cha­cun : en quoi suis-je concerné·e, res­pon­sable de cette situa­tion, et que puis-je y changer ?

// une ani­ma­tion qui s’ins­crit dans le cadre de notre cycle de ren­contre sur le postcolonialisme

INSCRIPTION : https://miniurl.be/r‑2tdz