Quelles motivations et quelle légitimité derrière l’interventionnisme de l’OTAN dans les zones de conflit actuelles au Moyen-Orient ? Et la Belgique dans tout ça ? Décryptage.
La récente approbation par le Parlement d’envoyer des F16 contre le groupe Etat Islamique en Irak et en Syrie est l’occasion de faire le point sur une situation pour le moins explosive.
Les parties en présence prétendent toutes agir pour le bien commun et la défense des peuples. Or, l’histoire l’a montré, les interventions au Moyen-Orient ont toujours soulevé des questions et des enjeux bien plus complexes que ce que les discours officiels ont bien voulu nous laisser croire.
D’où vient le groupe « Etat Islamique » ? Constitue-t-il effectivement une menace qui justifierait une intervention armée ? Ou, dans le cas contraire, y a‑t-il des enjeux géostratégiques sous-jacents qui expliqueraient cette volonté d’intervenir ? Quel rôle la Belgique a‑t-elle joué et quels parallèles peut-on établir avec la situation syrienne ?
Enfin, quelles ont été les stratégies et les évolutions de l’OTAN depuis la disparition de l’URSS et du Pacte de Varsovie en 1991 ?
Deux intervenants viendront nous aider à faire le point sur la situation et à démêler cet imbroglio peu accessible au grand public :
- Olivier Kempf, maître de conférence à Sciences Po Paris, chercheur associé à l’IRIS et auteur de “L’OTAN au XXIème siècle” (éd. du Rocher)
- Guillaume Defossé, président du CNAPD.