Dès le début de la crise politico-sanitaire liée à la pandémie de Covid19, des couturières ont été largement mobilisées à coup d’appels à fabrication bénévole de masques en tissu émanant de divers pouvoirs publics qui ont peiné à élaborer d’autres solutions face aux pénuries de protections.
Annabelle Locks a rapidement lancé l’alerte sur les conditions dans lesquelles se sont menées ces opérations qui font travailler de nombreuses femmes gratuitement depuis chez elles et sans cadres. Costumière au chômage technique, elle a initié le « Les masques de Bruxelles », un collectif autogéré féministe qui a fabriqué des masques. Elle anime aujourd’hui activement au collectif « Bas les masques » qui milite pour une reconnaissance du travail fourni par les couturières lors de la période de confinement.
À quelle place dans la société et dans la gestion de la crise sanitaire l’incitation au travail gratuit renvoie-t-il les femmes ? Quel modèle de production et de rétribution plus coopératif, plus égalitaire, plus localisé pour un après respectueux du travail de chacun·e ?
Pour en parler :
Annabelle Locks , fondatrice de Lesmasquesdebruxelles
Aurélien Berthier, rédacteur en chef de la revue AGIR PAR LA CULTURE (APC), qui animera la rencontre.
// Cette rencontre fait par ailleurs écho à l’article du magazine : « Masques en tissu : des costumières s’organisent pour sortir du travail gratuit »
( https://www.agirparlaculture.be/masques-en-tissu-des-costumieres-sorganisent-pour-sortir-du-travail-gratuit/ )
Pour aller plus loin :
- Bas les Masques / Belgique
— Bas les Masques / France : https://www.facebook.com/groups/1594132434075373/
La rencontre sera diffusée en direct sur la Page Facebook du mouvement, sur celle de l’APC ainsi que la plupart des pages de nos régionales.
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