Lors de la « nuit de la honte » du 13 juillet, le seul gouvernement anti-austérité de l’UE a été humilié et forcé, par un véritable coup d’état basé sur des mesures de terrorisme bancaire, à appliquer des mesures d’austérité absolument contraire à son programme et au mandat des électeurs, répété lors du référendum du 5 juillet.
Instruits par cet événement historique, les mouvements sociaux, les syndicats, les citoyens en lutte, et les partis politiques doivent affronter avec lucidité une question radicale : Y a‑t-il une alternative à l’austérité et au néolibéralisme en Europe au sein du cadre institutionnel actuel ?
L’objectif du débat est de poser cette question de façon approfondie, loin des polémiques électorales ou des agendas politiques nationaux, en associant dans cette réflexion des leaders politiques (au sens large – qu’ils représentent ou non un parti), des mouvements sociaux et représentants de luttes concrètes, des syndicats et des intellectuels.