Non, le gouvernement Michel ne doit pas rester jusqu’en 2019 !

24.05 2018 /
19h PianoFabriek – salle Cadzand. Rue du Fort, 35 – 1060 Bruxelles

Non, le gou­ver­ne­ment Michel ne doit pas res­ter jusqu’en 2019 !
Jeu­di 24 mai à 19:00 — 21:00
19h Pia­no­Fa­briek – salle Cadzand.
Rue du Fort, 35 – 1060 Bruxelles

Depuis 2014, le gou­ver­ne­ment Michel a appli­qué un pro­gramme de déman­tè­le­ment de nos droits sociaux, en confor­mi­té avec les exigences
de l’Union euro­péenne, au nom de la sacro­sainte com­pé­ti­ti­vi­té des entreprises.
Il a déci­dé du saut d’index, du dur­cis­se­ment de la loi de blo­cage des salaires, de la baisse mas­sive de coti­sa­tions à la Sécu­ri­té sociale (tax­shift), de l’extension de la flexi­bi­li­té, du déve­lop­pe­ment de l’exploitation du tra­vail étu­diant (même le dimanche), de la réduc­tion des moyens des ser­vices publics, etc.

Si le gou­ver­ne­ment dure jusqu’en 2019, il va ache­ver son plan de démo­li­tion des pen­sions (pen­sions à points), il va mettre en place sa˝réforme˝ hos­pi­ta­lière, il va pour­suivre sa poli­tique hon­teuse contre le droit d’asile.

Mais il n’y a aucune fata­li­té. Depuis 2014, les tra­vailleurs se sont mobi­li­sés mas­si­ve­ment avec leurs syn­di­cats contre la poli­tique du gouvernement
fédé­ral. Mais ils ont été blo­qués dans cette mobi­li­sa­tion par la stra­té­gie des diri­geants syn­di­caux de ne pas appe­ler à la chute du gouvernement
et de pri­vi­lé­gier les dis­cus­sions avec lui (par exemple, dans le Comi­té natio­nal des pensions).

Mais il n’est pas trop tard pour bien faire. Les diri­geants syn­di­caux peuvent dire dès aujourd’hui : chute du gou­ver­ne­ment, maintenant !
Ces diri­geants peuvent enga­ger une cam­pagne de mobi­li­sa­tion en expli­quant que la ˝concer­ta­tion˝ n’a don­né aucun résul­tat et qu’il est temps de chan­ger son fusil d’épaule. Un plan d’action dans le but de faire tom­ber ce gou­ver­ne­ment peut être mis à l’ordre du jour par les res­pon­sables. Ain­si, les syn­di­cats pour­ront retrou­ver leur indépendance.

De leur côté, qu’est-ce qui empêche les diri­geants des par­tis poli­tiques se récla­mant du monde du tra­vail d’adopter cette même position ?
La chute du gou­ver­ne­ment est le préa­lable à l’application d’un pro­gramme qui serait réa­li­sé par un gou­ver­ne­ment au ser­vice des travailleurs.
En se mobi­li­sant dans l’unité avec leurs orga­ni­sa­tions pour chas­ser Michel Ier, les tra­vailleurs crée­ront une situa­tion nou­velle qui blo­que­ra tout nou­veau gou­ver­ne­ment qui vou­drait conti­nuer la même poli­tique de l’Union européenne.

Orga­ni­sons le com­bat pour faire tom­ber le gou­ver­ne­ment Michel !

Ega­le­ment à l’ordre du jour, le compte-ren­du de la Confé­rence ouvrière euro­péenne des 12 et 13 mai (Paris) qui aura réuni des délé­ga­tions de quinze pays d’Europe, suite à l’appel lan­cé il y a quatre mois par des militants
d’Allemagne, d’Italie et de France, sur la base du bilan de vingt-cinq années de mise en oeuvre du trai­té de Maastricht.

Un appel qui se concluait par : « Nous vou­lons l’Europe des tra­vailleurs et de la démo­cra­tie, sans fron­tières ni limi­ta­tions (…). Nous vou­lons l’union libre des peuples et nations libres et des tra­vailleurs libres de toute l’Europe. Le pre­mier pas en ce sens, c’est d’abroger les trai­tés qui divisent, mor­cellent et détruisent les droits ouvriers au seul pro­fit de la Banque cen­trale euro­péenne et des capi­ta­listes. Le pre­mier pas en ce sens, c’est d’abroger le trai­té de Maas­tricht (et les trai­tés qui le pro­longent), c’est de rompre avec cette Union euro­péenne de Maas­tricht et cette BCE qui étranglent et assas­sinent les peuples. »

Réunion : jeu­di 24 mai 2018, 19h.
Pia­no­Fa­briek – salle Cadzand
Rue du Fort, 35 – 1060 Bruxelles

Entrée gra­tuite

Orga­ni­sé par Comi­té Uni­té

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