Présentation du livre : « Les enfants de L’EXIL »
de Diana Guelar, Vera Jarach et Beatriz Ruiz
Traduit en français par Claudina Corel
Suivi d’un débat avec Claudina Corel, la traductrice,
et avec Vera Jarach, dirigeante des mères de la place de mai, elle-même une « enfant de l’exil » de l’Italie fasciste en Argentine et mère de Franca, disparue en 1977 quand elle n’avait que 17 ans
(interprétation simultanée en français)
Le samedi 9 juin, à la Maison de l’Amérique latine, à 19h30
(Rue de Collège, 27, 1050 Bruxelles)
Organisation : Maison de l’Amérique latine – CIDAL. Entrée libre.
La présentation sera suivie d’un moment de partage avec Vera Jarach et Claudina Corel
Le livre est né avec un obstacle très précis –explique María Moreno en Página 12– décrit par les auteurs dans la préface « D’une certaine manière nous avons estimé les disparus, les prisonniers et les survivants des camps sont prioritaires dans le « devoir de mémoire ». Puis, ils ont compris que l’activisme des jeunes lycéens des années 1970, leur deuil et l’exil de nombreux camarades, etc., ne devraient pas être réduits au silence.
Ce travail met en lumière l’expérience de la générations des « petits » exilés âgés de 16 ou 17 ans, alors qu’une bonne partie des « grands » avaient 23 ou 25. Si ces derniers avaient tendance à vivre l’exil comme une continuité de leur engagement militant, les premiers avaient une vie à (re)construire et une place à (re)trouver…