Le film de Katia Lara — réalisatrice hondurienne bien connue — aujourd’hui exilée en Argentine, sera lancé en sa présence à Bruxelles le 24 juin simultanément avec les lancements qui ont eu lieu tout au long de ce mois de juin à Madrid, Hamburg, París, Managua, San Salvador, Guatemala, San José, Caracas, Washington y San Francisco, un an après le coup d’Etat au Honduras qui a été perpétré le 28 juin 2009.
Pour la réalistatrice : « il n’y a pas de démocratie dans un pays où des milliers d’hommes et de femmes n’avons d’autre choix que l’exil ou la mort. Aujourd’hui j’ai le privilège et la responsabilit de raconter notre histoire de résistance pacifique” et elle ajoute” la mobilisation internationale face à la situation du Honduras doit se renforcer afin d’obliger les gouvernements du monde à agir en fonction des souhaits de leurs peuples au lieu de le faire en faveur d’intérêts impérialistes. »
Synopsis du documentaire
Avant le coup d’État, René travaillait la réalisation de spot de télévision pour promouvoir une consultation pour permettre au peuple hondurien de décider de convoquer ou non une Assemblée constituante. Le matin du 28 juin 2009 la consultation populaire fut remplacée par un coup d’Etat brutal contre le Président Manuel Zelaya, qui fut sequestré et expulsé du pays.
QUIEN DIJO MIEDO suit le peuple hondurien en résistance en accompagnant René, qui a rejoint depuis le premier jour le Front de Résistance contre le coup d’État. Ainsi nous connaissons de près la trame de ce réveil de ce peuple qui ne veut plus être le laboratoire des Etats-Unis conre les changements qui s’opèrent en Amérique latine.
QUIEN DIJO MIEDO montre la barbarie de la dictature instaurée, occultée par l’encercelement médiatique. Chaque jour, durant six mois, la résistance manifeste pacifiquement dans tout le pays, et se renforce malgré la répression : détentions illégales, coups, mensonges, tanks, état de siège, couvre-feux, assassinats, disparitions forcées, perquisitions illégales, fermeture des médias, menaces de morts… Après divers tentatives de retour, Manuel Zelaya réapparait de façon inopinée à l’Ambassade du Brésil, qui encerclée par l’armée du Honduras, se convertit en prison durant quatre mois. René n’a pas d’autres choix que l’exil pour continuer la lutte.
Le 29 Novembre 2009 les auteurs du coup d’État organsient un show électoral pour légitimiser leur nouveau dictateur ; Porfirio Lobo. Zelaya abandonne le pays le jour même de la prise de la prise de possession de Lobo.
Le Front de résistance populaire continue le processus non réversible créé par le coup d’État lui-même vers une Assemblée Nationale Constituante et pour une refondation du pays. Le monde doit être sur ses gardes. L’expérience menée par les États-Unis peut se reproduire ailleurs…