Le prétendu « plan de paix » du président états-unien consacre la politique du fait accompli, la permanence de l’apartheid et scelle la disparition de la Palestine.
Maintes fois reportée, la publication du « deal du siècle » est devenue une réalité ce mardi 28 janvier. Sans surprise, il ne comporte pas le moindre élément qui justifie le qualificatif de « plan de paix », le président états-unien Donald Trump s’étant aligné depuis le début de son mandat sur l’agenda nationaliste israélien. La lecture de ses principales dispositions soulève incrédulité et effroi : annexion des colonies israéliennes et de la vallée du Jourdain ; maintien d’une Jérusalem « indivisible » sous souveraineté israélienne et droit strictement conditionné, pour les Palestiniens, de proclamer un Etat sur un territoire enclavé, morcelé et économiquement non viable, qui n’est pas sans évoquer les bantoustans du régime ségrégationniste sud-africain. La question centrale des quelque 5 millions de réfugiés palestiniens passe quant à elle à la trappe.
La réalisation de cette feuille de route insensée dépendra de la réaction de la communauté internationale. À cet égard, on ne peut que déplorer la mollesse des chancelleries européennes qui, tout en rappelant l’importance du droit international et des négociations bilatérales, se sont dites prêtes à étudier ce plan, dont la nature outrancière appelle pourtant à un rejet catégorique. Les réactions positives de plusieurs Etats de la Ligue arabe ou de la diplomatie britannique sont quant à elles consternantes.
تدعوكم الجالية الفلسطينية في بلجيكا ولوكسمبورغ لوقفة تنديد بصفقة القرن أمام المفوضية الأوروبية والمجلس الأوروبي ولدعوة الاتحاد الاوروبي للوقوف والتصدي لمخالفات ترامب للشرعية الدولية وقراراتها.