Le Parti Communiste de Belgique répond à l’appel à la solidarité du Parti Communiste de Pologne et appelle à se rassembler devant l’ambassade de Pologne le lundi 2 mars à 17h pour s’opposer au nouveau procès que subiront à partir du 3 mars plusieurs membres de la rédaction de “Brzask”, organe du KPP. Ces nouvelles poursuites s’inscrivent dans et sont encouragées par la résolution du parlement européen qui vise à interdire les partis communistes.
le 2 mars à 17h
ambassade de Pologne
rue stévin 139, 1000 Bruxelles
[NL] De Communistische Partij van België beantwoordt de oproep van de Communistische Partij van Polen tot solidariteit en roept op om zich op maandag 2 maart om 17.00 uur voor de Poolse ambassade te verzamelen om zich te verzetten tegen de nieuwe rechtszaak die vanaf 3 maart zal plaatsvinden tegen Leden van de redactie van “Brzask”, orgaan van de KPP. Deze nieuwe vervolgingen maken deel uit van, en worden aangemoedigd door de resolutie van het Europees Parlement dat tot doel heeft communistische partijen te verbieden.
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Appel à l’action contre l’interdiction du communisme en Pologne
Les persécutions anticommunistes en Pologne s’intensifient alors que les autorités de l’Etat tentent de criminaliser l’activité communiste en modifiant le code pénal. Il s’agit d’un élément de la campagne anticommuniste visant à interdire le Parti communiste de Pologne. Les changements juridiques font également partie de la persécution, comme le procès des membres du KPP et du comité de rédaction “Brzask”, qui a duré environ 3,5 ans, malgré le fait que le tribunal les ait déclarés innocents en janvier dernier. En même temps, les autorités polonaises soulèvent d’autres obstacles à l’activité communiste, falsifient l’histoire et détruisent tout ce qui touche au communisme et à la Pologne populaire.
Les amendements au code pénal, y compris l’interdiction des activités communistes (article 256), ont été apportés 10 jours seulement avant les élections au Parlement européen. Ils signifient des peines plus lourdes et inacceptables et l’élargissement de la portée des crimes punissables. Les changements sont nombreux et concernent 105 articles sur 360 du code. Le gouvernement a présenté les changements en réaction au scandale de pédophilie parmi les prêtres catholiques et en lien avec ce crime. Toutefois, seuls quelques amendements le concernent.
Les changements réactionnaires ont été opérés très rapidement. Le 14 mai, le projet a été envoyé par le gouvernement au Parlement. Le lendemain, le Sejm (la chambre basse) a entamé la procédure législative et le 16 mai, il a été voté et adopté par le Sejm. Plus tard, il a été transmis à la Chambre haute — le Sénat, qui a ajouté 43 amendements supplémentaires, et revient maintenant pour être voté au Sejm. Le gouvernement est majoritaire dans les deux Chambres, de sorte qu’il n’aurait aucun problème à adopter les amendements. Ensuite, la nouvelle loi devrait être signée par le président. De l’avis général des avocats, les modifications apportées au code violent la Constitution et les droits de l’homme. Toutefois, la Cour constitutionnelle est actuellement contrôlée par les juges nommés par le gouvernement.
L’article 256* modifié interdit le communisme et l’assimile au nazisme et au fascisme. Auparavant, elle sanctionnait la promotion des “systèmes fascistes ou autres systèmes totalitaires de l’Etat”. Il y a 10 ans déjà, il y avait une tentative d’interdire les symboles communistes avec le même article, elle a été accueillie par des protestations internes et internationales et en 2011 elle a été annulée par la Cour constitutionnelle. Cependant, ces dernières années, la loi a été très largement utilisée comme le montre l’histoire du procès du KPP et de “Brzask”. La nouvelle version de la loi interdit l’idéologie, les symboles ou tout autre contenu (gravures, enregistrements), ainsi que la présentation et la possession de tout symbole de ce contenu. Le nouveau code augmente également la peine de 2 à 3 ans d’emprisonnement.
Les partis communistes à s’opposer à la campagne anticommuniste et à la pénalisation des idées communistes en Pologne. Nous exigeons l’arrêt immédiat de toutes les poursuites contre les communistes.
Publié dans Partis Communistes
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La déclaration est ouverte à d’autres signatures
cf. http://solidnet.org/article/Call-for-action-against-the-ban-of-communism-in-Poland/