Le Portugal fête le 25 avril les 40 ans de la Révolution des œillets. Et c’est une chanson « Grândola Vila Morena » qui a mis le feu aux poudres. Avec ma collègue Mercedes Guerreiro nous avons raconté dans un livre (Editions ADEN) le « roman de la chanson », l’histoire de ce chant de la liberté, qui retrouve aujourd’hui une seconde vie dans les manifestations contre l’austérité sociale, au Portugal et ailleurs en Europe.
Jean LEMAITRE
Le livre est d’ores et déjà en vente à la librairie « Joli Mai » de Saint-Gilles (Bruxelles). Il est en vente dès le 11 avril dans toutes les librairies de Belgique, France et Navarre.
Dès le 11 avril aussi, commande en ligne possible via
http://www.aden.be/index.php?aden=grandola-vila-morena
Une version portugaise est en préparation (Editions COLIBRI).
Grande soirée de lancement à la Maison du Peuple de Saint-Gilles, le 23 avril en soirée.
Mercedes Guerreiro est née en 1961 au Portugal. Elle passe sa jeunesse en Belgique, où son père, opposant au régime, a trouvé refuge. Journaliste, elle travaille aujourd’hui à la mairie d’Aljustrel, dans l’Alentejo.
Jean Lemaître est né en 1954. Journaliste et enseignant à l’IHECS-Bruxelles (Institut des Hautes Études des Communications sociales). Il est l’auteur de C’est un joli nom, camarade (Aden, 2012). Le Portugal est devenu sa seconde patrie.
GRANDOLA VILA MORENA LE ROMAN D’UNE CHANSON
Mercedes GUERREIRO et Jean LEMAITRE
Jeudi 25 avril 1974. Lisbonne. Les studios de Rádio Renascença. Programme « Limite ». Minuit vingt minutes et dix-neuf secondes… À cet instant précis, un journaliste et un technicien trompent la censure et diffusent sur les ondes la chanson « Grândola Vila Morena » de José Afonso. C’est le signal convenu, avec le mouvement clandestin des capitaines, pour lancer l’insurrection militaire contre le régime fasciste du Portugal.
Ce livre détaille la façon dont ce coup de maître a été réussi. Il retrace l’histoire de la chanson et de son auteur.
Quarante ans se sont écoulés. « Grândola Vila Morena » retrouve une seconde jeunesse. Au Portugal, et ailleurs en Europe, la chanson accompagne aujourd’hui les actions contre l’austérité sociale, devenant un hymne international d’union et d’espoir.