Ce samedi 25 avril devait être la 2e journée de manifestation internationale réclamant l’arrêt du déploiement de la 5G sur terre et dans l’espace.
À Bruxelles, nous allions nous rassembler au Carré Moscou puis débattre à la Maison du Livre, à Saint-Gilles, dans le cadre d’un colloque transfrontalier de réflexion techno-critique, et nous allions aussi nous balader pour apprendre à repérer où se cachent les antennes dans l’espace public.
Les mesures de confinement empêchent ces actions. Mais tandis que nous sommes claquemurés, Proximus amorce le déploiement de la 5G et l’IBPT, régulateur fédéral, organise une « consultation publique » pour un déploiement « provisoire » de la 5G sur tout le territoire de la Belgique. Nous refusons cette politique du fait accompli sans égard pour les droits et libertés fondamentaux.
Confiné.e.s mais pas muselé.e.s, nous vous invitons, dès aujourd’hui, à crier cette lutte (en respectant toutes les règles sanitaires) dans la rue, sur la route de ou vers vos courses ou pendant vos autres déplacements “essentiels”, sur vos balcons ou dans votre jardin (si vous avez la chance d’en avoir un)…
- Coller cette affiche à votre fenêtre.
— Vidéos, slogans et textes seront diffusés ici. Partagez les vôtres.
— Participez à la cybermanifestation ce samedi 25 avril de 13h30 à 15h !
Le déploiement de la 5G soulève des questions essentielles en regard des droits et libertés fondamentaux (e.a. protection de la vie privée, de la santé et d’un environnement sain). Ces questions, à ce jour, n’ont pas trouvé de réponse et soulèvent de vives polémiques. Les débats qu’elles suscitent sont loin d’être clos. Dans ce contexte, nous demandons l’arrêt immédiat du déploiement de cette technologie.
Nous demandons l’application du principe de précaution et des études sérieuses et indépendantes, avec une attention particulière pour exclure tout conflit d’intérêts liant l’industrie, les gouvernements et les organismes pseudo-indépendants.
Nous demandons également l’adoption de la résolution 1815 du Conseil de l’Europe qui demande notamment :
- « de prendre toutes les mesures raisonnables pour réduire l’exposition aux champs électromagnétiques » ;
- « de revoir les fondements scientifiques des normes actuelles d’exposition aux champs électromagnétiques » ;
- « d’écouter et de protéger les scientifiques qui donnent la première alerte ».
Par ailleurs, bien d’autres actions sont possibles : répondre à la consultation publique de l’IBPT (prolongée jusqu’au 24 avril pour palier la saturation de la boîte mail du régulateur fédéral), écrire à votre bourgmestre contre l’installation d’antennes 5G par Proximus, boycotter Proximus, action vers les médias, écrire à la Première ministre, etc. Le site du collectif stop5g.be vous y aide !