STOP aux violences faites aux femmes ! STOP geweld tegen vrouwen

24.11 2019 / 14h00 - 17h00
Carrefour de l'Europe - 1000 Bruxelles, Belgique

(NL onde­raan⤵️)

FR/ La pla­te­forme Mira­bal Bel­gium vous invite à une grande mani­fes­ta­tion natio­nale à Bruxelles contre les vio­lences faites aux femmes le dimanche 24 novembre 2019 (Départ à 14h au Car­re­four de l’Eu­rope (Gare Centrale).
📢Appel 2019 com­plet à lire ci-des­sous⤵️
Le len­de­main, lun­di 25 novembre 2019, nous vous invi­tons à rejoindre/organiser des actions dans plu­sieurs villes avec une minute de bruit à 12h, notam­ment lors de l’ac­tion “She Had A Name”: https://www.facebook.com/events/615427745653943/
Infos et maté­riel de mobi­li­sa­tion sur mirabalbelgium.org

NL/ Het Mira­bal plat­form nodigt jul­lie uit voor een grote natio­nale mani­fes­ta­tie tegen geweld tegen vrou­wen op zon­dag 24 november.
Ver­trek om 14u aan het Euro­pa­kruis­punt (voor het Cen­traal Station).
📢Oproep 2019 hie­ron­der ⤵️
De vol­gende dag, maan­dag 25 novem­ber 2019, nodi­gen wij jul­lie uit om deel te nemen aan/te orga­ni­se­ren acties in ver­schil­lende ste­den met een minuut geluid om 12u, in het bij­zon­der tij­dens de actie “She Had A Name”: https://www.facebook.com/events/615427745653943/
Info en mobi­li­sa­tie­ma­te­riaal op mirabalbelgium.org

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📢📢📢 FR/ Depuis début 2017, on compte en Bel­gique plus de 98 fémi­ni­cides, dont au moins 20 depuis début 2019 . Pour ces trois der­nières années, c’est, pro­por­tion­nel­le­ment à la popu­la­tion, bien au-des­sus de la moyenne d’autres pays euro­péens. Et il ne s’agit là que de l’expression la plus extrême des dif­fé­rentes formes de vio­lences que les femmes conti­nuent à subir dans notre pays (phy­siques, sexuelles, éco­no­miques, psy­cho­lo­giques, ins­ti­tu­tion­nelles, …). Plus d’un quart des femmes connaissent la ter­reur quo­ti­dienne impo­sée par leur (ex)compagnon. 98% ren­contrent des agres­sions dans l’espace public. Sans comp­ter le sexisme bana­li­sé qui s’attaque aux droits de toutes les femmes. Pour­tant, il n’y a tou­jours aucun débat poli­tique et aucune stra­té­gie cohé­rente à la hau­teur des enjeux pour lut­ter effi­ca­ce­ment contre toutes les formes de vio­lences faites à toutes les femmes ! Quel mépris !

L’état de la lutte contre les vio­lences faites aux femmes en Bel­gique est déplorable !

En rati­fiant la Conven­tion d’Istanbul en 2016, les dif­fé­rents niveaux de pou­voir (fédé­ral, régio­nal, com­mu­nau­taire et com­mu­nal) s’étaient enga­gés à déployer des mesures coor­don­nées de pré­ven­tion des vio­lences, pro­tec­tion des vic­times et pour­suite des auteurs. Mais, en 2019, le rap­port alter­na­tif de la socié­té civile sur la mise en œuvre de la Conven­tion d’Istanbul démontre à tra­vers de nom­breux constats de ter­rain que cette Conven­tion reste très peu et mal concrétisée .

Il n’y a pas de véri­table poli­tique de pré­ven­tion pour faire en sorte que les vio­lences n’arrivent pas. Les vic­times sont inci­tées à en par­ler mais rien n’est fait pour amé­lio­rer sub­stan­tiel­le­ment leur accueil, leur sécu­ri­té et leur accom­pa­gne­ment. La recon­nais­sance des vio­lences par les ins­ti­tu­tions (san­té, police, jus­tice, admi­nis­tra­tions, employeurs, …) est aléa­toire. Le sui­vi et la res­pon­sa­bi­li­sa­tion des auteurs res­tent minimes. Sur le ter­rain, les asso­cia­tions fémi­nistes et ser­vices spé­cia­li­sés doivent se débrouiller avec des moyens déri­soires et des finan­ce­ments pré­caires. La sur­vie même de plu­sieurs orga­ni­sa­tions actives dans la lutte contre les vio­lences est d’ailleurs en ce moment mise en péril par une récente res­tric­tion de sub­sides fédé­raux et de sérieuses menaces sur la péren­ni­té des sub­sides de la région flamande .

Dans les mois à venir, le der­nier plan quin­quen­nal de lutte contre les vio­lences (PAN 2020 – 2024) doit être éla­bo­ré et adop­té à tous les niveaux de pou­voir. Jusqu’ici, mal­gré l’existence d’un Plan d’Action Natio­nal, la coor­di­na­tion des pou­voirs publics dans la lutte contre les vio­lences est au point mort. Chaque niveau de pou­voir inter­vient comme bon lui semble, ce qui ne per­met que l’éventuel abou­tis­se­ment de mesures par­tielles, dis­pa­rates et par­fois même contra­dic­toires. De plus, les PAN ne sont pas bud­gé­ti­sés, ils ne com­portent pas d’objectifs chif­frés de réduc­tion des vio­lences et la plu­part des mesures sont du res­sort de Minis­tères aux marges de manœuvre limi­tées, comme l’Egalité des chances. Jusqu’ici donc, les résul­tats concrets des PAN res­tent scan­da­leu­se­ment décevants.

Des solu­tions existent : il suf­fit de les mettre en œuvre !

Il s’agit cette fois de ne pas lou­per le coche, en s’appuyant sur les recom­man­da­tions concrètes (plus de 200 !) avan­cées par les orga­ni­sa­tions de ter­rain dans leur rap­port alter­na­tif sur la mise en œuvre de la Conven­tion d’Istanbul. Mais cela implique une rup­ture pro­fonde avec les poli­tiques actuelles puisque, pour concré­ti­ser une lutte effi­cace contre toutes les formes de vio­lences faites à toutes les femmes, il est indispensable
 — d’investir un bud­get public consé­quent : les vio­lences repré­sentent déjà un coût énorme pour la socié­té qui reste pour­tant inca­pable de les com­battre effi­ca­ce­ment. Un bud­get spé­ci­fique, arti­cu­lé à une poli­tique cohé­rente, per­met­trait une uti­li­sa­tion plus ration­nelle et effi­cace de ces fonds, notam­ment en appuyant les asso­cia­tions et ser­vices de terrain
 — de pri­vi­lé­gier la pré­ven­tion à la répres­sion : la répres­sion n’intervient (quand elle inter­vient !) que quand le mal est déjà fait. Nous vou­lons avant tout évi­ter que les vio­lences se pro­duisent. Cela implique une poli­tique glo­bale et coor­don­née de pré­ven­tion pri­maire dans tous les domaines (ensei­gne­ment, médias, for­ma­tion conti­nue, emploi, ser­vice sociaux et de san­té, police, jus­tice, admi­nis­tra­tions publiques, …)
 — de garan­tir le droit à la sécu­ri­té pour toutes les femmes sans bas­cu­ler dans le sécu­ri­taire : les vio­lences faites aux femmes doivent être prises en compte dans leur com­plexi­té à chaque étape de la prise en charge des vic­times (police, jus­tice, accom­pa­gne­ment, …) pour en finir avec l’im­pu­ni­té. Les mesures de pro­tec­tion contre la réci­dive doivent être effi­caces et les auteurs doivent être ame­nés à assu­mer dura­ble­ment les consé­quences de leurs actes. Les vic­times doivent obte­nir les moyens de reprendre du pou­voir sur leur vie dans leur par­cours de recons­truc­tion (san­té phy­sique et men­tale, emploi, mobi­li­té, reve­nus, enfants, …)
 — de battre en brèche toute ten­ta­tive de stig­ma­ti­sa­tion d’une par­tie de la popu­la­tion pour en immu­ni­ser une autre. Nous sommes tou-te‑s concer­né-e‑s par les vio­lences faites aux femmes. Nous refu­sons que les droits des femmes soient ins­tru­men­ta­li­sés au pro­fit de poli­tiques qui s’a­li­mentent de nos peurs pour conti­nuer à déman­te­ler nos droits fondamentaux.

Impo­ser un chan­ge­ment de cap

Depuis quelques années, par­tout dans le monde –et en Bel­gique aus­si- les femmes qui dénoncent les vio­lences machistes ren­contrent un écho média­tique. La socié­té dans son ensemble prend conscience de l’ampleur de ces réa­li­tés. Mais, pour que cette prise de conscience se trans­forme en chan­ge­ments concrets et en réelles avan­cées, encore faut-il que les pou­voirs publics prennent leurs res­pon­sa­bi­li­tés. Et ça n’arrivera pas tout seul ! C’est quand la colère s’exprime et s’organise lar­ge­ment que la lutte contre les vio­lences faites aux femmes s’impose aux agen­das des gou­ver­ne­ments. Ici aus­si, nous pou­vons rendre ce chan­ge­ment de cap incontournable !

Les asso­cia­tions fémi­nistes et les ser­vices spé­cia­li­sés, sou­te­nus par une cen­taine d’organisations de la socié­té civile à tra­vers la Pla­te­forme Mira­bal , appellent donc les femmes et les hommes indi­gné-e‑s par cette situa­tion à se mobi­li­ser mas­si­ve­ment de deux manières.

Le 24/11/19 : Manifestation nationale à Bruxelles

Pour la 3e année consé­cu­tive, une mani­fes­ta­tion natio­nale contre les vio­lences faites aux femmes est orga­ni­sée ce dimanche 24 novembre à Bruxelles. Départ au car­re­four de l’Europe (gare cen­trale) à 14h.

Le 25/11/19 : Actions décentralisées et une minute de bruit contre les violences

A l’occasion de la jour­née inter­na­tio­nale pour l’élimination des vio­lences faites aux femmes, plu­sieurs actions sont pré­vues dans dif­fé­rentes villes du pays. Mon­trons col­lec­ti­ve­ment notre colère avec une minute de bruit contre l’invisibilisation des vio­lences. A 12h pile, faites du bruit par­tout où vous le sou­hai­tez : dans votre voi­ture, à votre tra­vail, dans la rue avec un groupe, à vous de décider !

 


📢📢📢NL/ Sinds begin 2017 wer­den er in Bel­gië 98 vrou­wen ver­moord waar­van mins­tens 20 sinds begin 2019 . Dit is in verhou­ding tot de bevol­king veel hoger dan het gemid­delde in andere Euro­pese lan­den. Dit gaat dan enkel nog maar om de meest extreme vorm van geweld op vrou­wen in ons land naast de tal­rijke andere vor­men (fysiek, sek­sueel, eco­no­misch, psy­cho­lo­gisch, ins­ti­tu­tio­neel, … geweld). Meer dan een vierde van de vrou­wen wordt dage­lijks geter­ro­ri­seerd door de (ex)-partner. 98% is het slach­tof­fer van agres­sie in de open­bare ruimte. Dan heb­ben we het nog niet over het alge­mene sek­sisme dat de vrou­wen­rech­ten onde­rui­thaalt. Een poli­tiek debat en een cohe­rente stra­te­gie om alle vor­men van geweld op vrou­wen effi­ciënt aan te pak­ken ont­bre­ken nog steeds ! Wat een minachting !

De stand van zaken in de stri­jd tegen geweld op vrou­wen is triest !

Door het Ver­drag van Istan­bul in 2016 te onder­te­ke­nen ver­bon­den de ver­schil­lende beleid­sni­veaus (fede­rale ove­rheid, gewes­ten, gemeen­schap­pen en gemeentes) er zich toe gecoör­di­neerde maa­tre­ge­len te tref­fen om geweld te voor­ko­men, de slach­tof­fers te bes­cher­men en de daders te ver­vol­gen. In 2019 blijkt uit het alter­na­tieve rap­port van het mid­den­veld over de uit­voe­ring van het Ver­drag van Istan­bul op basis van tal­rijke vasts­tel­lin­gen op het ter­rein dat dit Ver­drag nau­we­lijks in de prak­tijk wordt omgezet .

Er bes­taat niet echt een pre­ven­tie­be­leid om geweld te voor­ko­men. Slach­tof­fers wor­den aan­ges­poord aan­gifte te doen, maar er wordt niets onder­no­men om hun opvang, vei­li­gheid en bege­lei­ding sub­stan­tieel te ver­be­te­ren. De erken­ning van het geweld door de ins­tel­lin­gen (volks­ge­zond­heid, poli­tie, gerecht, ove­rheid, werk­ge­vers, …) gebeurt wille­keu­rig. Van opvol­ging en res­pon­sa­bi­li­se­ring van de daders is nau­we­lijks sprake. Vrou­we­nor­ga­ni­sa­ties en ges­pe­cia­li­seerde diens­ten moe­ten zich op het ter­rein weten te behel­pen met bela­che­lijk wein­gi mid­de­len en pre­caire finan­cie­ring. Heel wat orga­ni­sa­ties die geweld bes­tri­j­den staat het water aan de lip­pen omdat er recent werd ges­noeid in de fede­rale sub­si­dies en het voort­bes­taan van de sub­si­dies van het Vlaamse Gewest op de hel­ling komt te staan .

In de komende maan­den moet het jong­ste vijf­ja­ren­plan in de stri­jd tegen armoede (NAP 2020 – 2024) wor­den opges­teld en goed­ge­keurd op alle beleid­sni­veaus. Ondanks het Natio­naal Actie­plan bli­jft de coör­di­na­tie van de ove­rheid in de stri­jd tegen geweld onder­maats. Elk beleid­sni­veau han­delt naar eigen goed­dun­ken wat leidt tot half­slach­tige, vers­nip­perde en soms zelfs tegens­tri­j­dige maa­tre­ge­len. Boven­dien zijn de NAP niet begroot en bevat­ten ze geen streef­ci­j­fers om het geweld terug te drin­gen. De meeste maa­tre­ge­len val­len onder de bevoegd­heid van ove­rheid­sdiens­ten die over wei­nig speel­ruimte bes­chik­ken zoals Gelijke Kan­sen. Tot nu toe bli­j­ven de concrete resul­ta­ten van de NAP zeer teleurstellend.

Er bes­taan oplos­sin­gen : ze hoe­ven enkel wor­den toegepast !

Om de boot niet te mis­sen moe­ten we ons base­ren op de concrete aan­be­ve­lin­gen (meer dan 200 !) van orga­ni­sa­ties op het ter­rein in het alter­na­tieve rap­port over de uit­voe­ring van het Ver­drag van Istan­bul. Dit impli­ceert een trend­breuk met het hui­dige beleid. Om de stri­jd tegen alle vor­men van geweld op vrou­wen effi­ciënt aan te pakken :
 — moe­ten er vol­doende ove­rheid­smid­de­len wor­den vri­j­ge­maakt : geweld betekent sowie­so een enorme kost voor de samen­le­ving die er niet in slaagt het doel­tref­fend aan te pak­ken. Met een spe­ci­fiek bud­get gekop­peld aan een coherent beleid kun­nen deze mid­de­len ratio­ne­ler en doel­tref­fen­der wor­den inge­zet, door o.a. vere­ni­gin­gen en diens­ten op het ter­rein te ondersteunen ;
 — moet voor­rang wor­den ver­leend aan pre­ven­tie boven repres­sie : repres­sie volgt slechts (als ze al volgt!) wan­neer het kwaad is ges­chied. We willen voo­ral geweld voor­ko­men. Dit impli­ceert een glo­baal en gecoör­di­neerd pri­mair pre­ven­tie­be­leid op alle gebie­den (onder­wi­js, media, bij­scho­ling, werk­ge­le­gen­heid, sociale en gezond­heid­sdiens­ten, poli­tie, gerecht, overheidsinstellingen, …);
 — moet het recht op vei­li­gheid voor alle vrou­wen wor­den gewaar­borgd zon­der te ver­val­len in het secu­ri­taire : geweld op vrou­wen moet in al zijn facet­ten wor­den beke­ken in elke etappe van de bege­lei­ding van het slach­tof­fer (poli­tie, gerecht, bege­lei­ding, …) om een einde te maken aan de straf­fe­loo­sheid. Maa­tre­ge­len ter pre­ven­tie van reci­dive moe­ten doel­tref­fend zijn. Daders moe­ten de gevol­gen van hun daden dra­gen. Slach­tof­fers moe­ten de mid­de­len kri­j­gen om de draad weer op te nemen (fysieke en gees­te­lijke gezond­heid, werk­ge­le­gen­heid, mobi­li­teit, inko­men, kinderen, …);
 — moet elke poging tot stig­ma­ti­se­ring van een deel van de bevol­king om een ander deel uit de wind te zet­ten in de kiem wor­den ges­moord. Geweld op vrou­wen gaat ieder van ons aan. We wei­ge­ren vrou­wen­rech­ten in te zet­ten als ins­tru­ment voor een beleid dat zich voedt met ang­st om onze basis­rech­ten af te bouwen.

Een koers­wi­j­zi­ging is nodig

Sinds enkele jaren kri­j­gen vrou­wen die sek­sis­tisch geweld aank­la­gen ove­ral ter wereld – ook in Bel­gië – een stem in de media. De samen­le­ving wordt zich bewust van de omvang van het pro­bleem. Om concrete veran­de­rin­gen en reële voo­ruit­gang te berei­ken moet de ove­rheid haar verant­woor­de­lij­kheid opne­men. Dat gebeurt niet zon­der slag of stoot. Pas wan­neer er pro­tests­tem­men opgaan en er een pro­test­be­we­ging op gang komt, dan komt het geweld op vrou­wen op de poli­tieke agen­da terecht. Ook hier kun­nen we zor­gen voor een koerswijziging !

De vrou­we­nor­ga­ni­sa­ties en de ges­pe­cia­li­seerde diens­ten met de steun van een hon­derd­tal mid­den­vel­dor­ga­ni­sa­ties vere­nigd in het plat­form Mira­bal roe­pen vrou­wen en man­nen die veront­waar­digd zijn over deze situa­tie op tot mas­sale mobi­li­sa­tie op twee manieren :

Op 24/11/19 : natio­nale mani­fes­ta­tie in Brussel

Voor het derde jaar op rij vindt er een natio­nale mani­fes­ta­tie plaats tegen het geweld op vrou­wen op zon­dag 24 novem­ber in Brus­sel. Ver­trek aan het Euro­pa­kruis­punt (sta­tion Brus­sel-Cen­traal) om 14u. Info en mobi­li­sa­tie­ma­te­riaal op mirabalbelgium.org. Event fb : https://www.facebook.com/events/2401380906575559/

Op 25/11/19 : lokale acties en een minuut lawaai tegen geweld

Naar aan­lei­ding van de inter­na­tio­nale dag tegen geweld op vrou­wen vin­den er tal van acties plaats in ver­schil­lende ste­den. Samen tonen we onze woede door een minuut lawaai te maken tegen onzicht­baar geweld. Maak stipt om 12 u. lawaai waar je maar wil : in de auto, op het werk, samen op straat, jij bes­list waar ! Info en mobi­li­sa­tie­ma­te­riaal op mirabalbelgium.org.