Actions autour du 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes !
Rejoignez la #CampagneRosa à l’action organisée par la plateforme Mirabal le 22 novembre à la Gare centrale de #Bruxelles !
Rejoignez la #CampagneRosa à l’action organisée par la plateforme Mirabal le 22 novembre à la Gare centrale de #Bruxelles !
Le sexisme revêt de multiples formes : féminicides, violences physiques ou sexuelles que subissent plus d’un tiers des femmes au cours de leur vie (chiffres OMS) et plus de la moitié des personnes LGBTQI+ en Belgique ! Ce sont également des discriminations, des comportements et remarques inappropriés, mais aussi de la violence économique avec une surreprésentation des femmes et personnes LGBTQI+ précaire.
Avec la crise sanitaire et le confinement, on a enfin entendu parler de ce qui se passe derrière les portes closes des foyers. Les appels à l’aide pour violences domestiques ont triplé durant le confinement !
Le harcèlement dans l’espace public est toujours aussi présent. La façon de s’habiller des femmes est encore régulièrement utilisée (en 2020 !) pour leur refuser l’accès aux cours parce que “cela pourrait perturber leurs camarades de classes et leurs prof-masculins”. Leurs habits sont aussi prétexte pour tenter de justifier une attitude sexiste, une agression, voire un viol : “dans cette tenue, elle ne pouvait qu’être consentante”.
La crise sanitaire a mis en avant les personnes travaillant dans les secteurs essentiels (soins, distribution, nettoyage,…) d’ordinaire invisibles, où les femmes sont majoritaires. Elles ont été présentées comme des héroïnes, mais subissent des conditions de travail précaires (temps partiel, heures sup non payées, intérim), avec un risque sanitaire accru et un salaire horaire régulièrement inférieur à 14€ brut.
La précarité nous rend plus vulnérables aux autres formes de violences. Comment dénoncer le harcèlement au travail lorsqu’on a peur de perdre son boulot et qu’on a pas d’alternative (chômage, autre emploi) ? Comment quitter une situation familiale violente si notre revenu ne nous permet pas de vivre seule ? Individuellement, il est difficile de réagir ; collectivement, nous sommes plus fortes et forts.
Tout le système est coupable
La marchandisation de nos corps, les bas salaires ne profitent qu’à un seul groupe de la population : les ultra riches (qui ont augmenté leur fortune de 28% durant la crise sanitaire). Sexisme, racisme, LGBTQI+phobie, ils ont besoin de nous diviser pour mieux régner. Pour remédier à ce fléau, l’éducation est une solution largement insuffisante. Le problème est structurel, c’est l’ensemble du système qu’il faut changer !
Combinons les revendications pour un enseignement de qualité et un meilleur accompagnement des victimes à celles contre l’objectivation de nos corps utilisés pour faire des profits et à celles qui permettent notre indépendance économique pour pouvoir quitter des situations de violence et opérer de réel choix sur notre vie.
Mon corps, mon choix :
Stop à la culture du viol. Pour le droit à s’habiller comme on le souhaite.
Stop à la marchandisation de nos corps.
Pour une éducation sexuelle qui aborde les notions de consentement, de genre, d’orientation sexuelle, …
Pour une dépénalisation complète de l’avortement et une contraception gratuite et de qualité.
Stop à la marchandisation de nos corps.
Pour une éducation sexuelle qui aborde les notions de consentement, de genre, d’orientation sexuelle, …
Pour une dépénalisation complète de l’avortement et une contraception gratuite et de qualité.
Pour une politique qui nous offre le choix :
Plus de moyens publics pour les refuges pour les victimes de violence (femmes, familles, personnes LGBTQI+), des logements sociaux, le secteur social, l’enseignement, les transports publics,…
Pour des revenus qui nous permettent d’être indépendante financièrement : un salaire horaire de min. 14€ brut, une pension mensuelle de min. 1500€ net quelque soit la carrière, toutes les allocations au-dessus du seuil de pauvreté.
Pour des revenus qui nous permettent d’être indépendante financièrement : un salaire horaire de min. 14€ brut, une pension mensuelle de min. 1500€ net quelque soit la carrière, toutes les allocations au-dessus du seuil de pauvreté.
Solidarité avec les femmes sans-papiers. Pour une régularisation de toutes et tous.
L’émancipation des femmes nécessite une société basée sur la satisfaction des besoins de tout le monde, une société socialiste !
L’émancipation des femmes nécessite une société basée sur la satisfaction des besoins de tout le monde, une société socialiste !
Malgré la crise sanitaire, ne rien faire n’est pas une option : le #sexisme omniprésent est un danger tout aussi réel que le #CoVid19. Nous pensons qu’il est crucial de mener des actions dans la rue contre les violences faites aux #femmes et aux personnes #LGBTQI+. La sécurité des militantes et militants est cruciale, c’est pourquoi la forme des actions dépendra de la situation sanitaire.