Stop sexist violence & LGBTQI + phobia ! Action 22/11 BXL

22.11 2020 / 12h30 - 14h
Gare Centrale - Carrefour de l'Europe, 1000 Bruxelles

https://www.facebook.com/events/372382013892803

Actions autour du 25 novembre, jour­née inter­na­tio­nale de lutte contre les vio­lences faites aux femmes !
Rejoi­gnez la #Cam­pa­gne­Ro­sa à l’ac­tion orga­ni­sée par la pla­te­forme Mira­bal le 22 novembre à la Gare cen­trale de #Bruxelles !
Le sexisme revêt de mul­tiples formes : fémi­ni­cides, vio­lences phy­siques ou sexuelles que subissent plus d’un tiers des femmes au cours de leur vie (chiffres OMS) et plus de la moi­tié des per­sonnes LGBTQI+ en Bel­gique ! Ce sont éga­le­ment des dis­cri­mi­na­tions, des com­por­te­ments et remarques inap­pro­priés, mais aus­si de la vio­lence éco­no­mique avec une sur­re­pré­sen­ta­tion des femmes et per­sonnes LGBTQI+ précaire.
Avec la crise sani­taire et le confi­ne­ment, on a enfin enten­du par­ler de ce qui se passe der­rière les portes closes des foyers. Les appels à l’aide pour vio­lences domes­tiques ont tri­plé durant le confinement !
Le har­cè­le­ment dans l’espace public est tou­jours aus­si pré­sent. La façon de s’habiller des femmes est encore régu­liè­re­ment uti­li­sée (en 2020 !) pour leur refu­ser l’accès aux cours parce que “cela pour­rait per­tur­ber leurs cama­rades de classes et leurs prof-mas­cu­lins”. Leurs habits sont aus­si pré­texte pour ten­ter de jus­ti­fier une atti­tude sexiste, une agres­sion, voire un viol : “dans cette tenue, elle ne pou­vait qu’être consentante”.
La crise sani­taire a mis en avant les per­sonnes tra­vaillant dans les sec­teurs essen­tiels (soins, dis­tri­bu­tion, net­toyage,…) d’ordinaire invi­sibles, où les femmes sont majo­ri­taires. Elles ont été pré­sen­tées comme des héroïnes, mais subissent des condi­tions de tra­vail pré­caires (temps par­tiel, heures sup non payées, inté­rim), avec un risque sani­taire accru et un salaire horaire régu­liè­re­ment infé­rieur à 14€ brut.
La pré­ca­ri­té nous rend plus vul­né­rables aux autres formes de vio­lences. Com­ment dénon­cer le har­cè­le­ment au tra­vail lorsqu’on a peur de perdre son bou­lot et qu’on a pas d’alternative (chô­mage, autre emploi) ? Com­ment quit­ter une situa­tion fami­liale vio­lente si notre reve­nu ne nous per­met pas de vivre seule ? Indi­vi­duel­le­ment, il est dif­fi­cile de réagir ; col­lec­ti­ve­ment, nous sommes plus fortes et forts.
❗️ Tout le sys­tème est coupable ❗️
La mar­chan­di­sa­tion de nos corps, les bas salaires ne pro­fitent qu’à un seul groupe de la popu­la­tion : les ultra riches (qui ont aug­men­té leur for­tune de 28% durant la crise sani­taire). Sexisme, racisme, LGBTQI+phobie, ils ont besoin de nous divi­ser pour mieux régner. Pour remé­dier à ce fléau, l’éducation est une solu­tion lar­ge­ment insuf­fi­sante. Le pro­blème est struc­tu­rel, c’est l’ensemble du sys­tème qu’il faut changer !
Com­bi­nons les reven­di­ca­tions pour un ensei­gne­ment de qua­li­té et un meilleur accom­pa­gne­ment des vic­times à celles contre l’ob­jec­ti­va­tion de nos corps uti­li­sés pour faire des pro­fits et à celles qui per­mettent notre indé­pen­dance éco­no­mique pour pou­voir quit­ter des situa­tions de vio­lence et opé­rer de réel choix sur notre vie.
Mon corps, mon choix :
Stop à la culture du viol. Pour le droit à s’habiller comme on le souhaite.
Stop à la mar­chan­di­sa­tion de nos corps.
Pour une édu­ca­tion sexuelle qui aborde les notions de consen­te­ment, de genre, d’orientation sexuelle, …
Pour une dépé­na­li­sa­tion com­plète de l’avortement et une contra­cep­tion gra­tuite et de qualité.
Pour une poli­tique qui nous offre le choix :
Plus de moyens publics pour les refuges pour les vic­times de vio­lence (femmes, familles, per­sonnes LGBTQI+), des loge­ments sociaux, le sec­teur social, l’enseignement, les trans­ports publics,…
Pour des reve­nus qui nous per­mettent d’être indé­pen­dante finan­ciè­re­ment : un salaire horaire de min. 14€ brut, une pen­sion men­suelle de min. 1500€ net quelque soit la car­rière, toutes les allo­ca­tions au-des­sus du seuil de pauvreté.
Soli­da­ri­té avec les femmes sans-papiers. Pour une régu­la­ri­sa­tion de toutes et tous.
L’émancipation des femmes néces­site une socié­té basée sur la satis­fac­tion des besoins de tout le monde, une socié­té socialiste !
❗️ Mal­gré la crise sani­taire, ne rien faire n’est pas une option : le #sexisme omni­pré­sent est un dan­ger tout aus­si réel que le #CoVid19. Nous pen­sons qu’il est cru­cial de mener des actions dans la rue contre les vio­lences faites aux #femmes et aux per­sonnes #LGBTQI+. La sécu­ri­té des mili­tantes et mili­tants est cru­ciale, c’est pour­quoi la forme des actions dépen­dra de la situa­tion sanitaire. ❗️