Un 1er Mai combatif contre la répression !
Le 1er mai connu comme la fête du travail est avant tout une commémoration des luttes. Dans le passé, malgré la violence de la répression, les travailleurs ont démontré que la lutte collective paie !
Le premier mai commémore ces milliers de personnes dans le monde qui, au cours de l’histoire, ont arraché chaque droit et chaque acquis (droit de grève, droits des femmes et des homosexuels, sécurité sociale, conditions de travail, salaires, temps de travail, … ) par des luttes longues et difficiles et ce, malgré la répression du pouvoir et de l’argent.
L’austérité et la crise économique nous emmènent vers la destruction de ces acquis, vers la misère et le chaos. L’indignation se généralise et avec elle la résistance. Le pouvoir répond en criminalisant ceux qui résistent. Pourtant la lutte est légitime, elle est l’espoir et l’avenir de la société. L’utilisation de la matraque comme seule politique sociale sert uniquement ceux qui gouvernent. Si on laisse faire, le tout sécuritaire a encore de beaux jours devant lui…
Dans cette perspective, le 1er mai doit être un moment d’unité et de combativité. La campagne STOP-répression se range avec enthousiasme derrière l’appel “Occupy 1 mai”. Pour nous, le premier mai est un jour où les militants, les activistes et les citoyens indignés doivent pouvoir s’unir au-delà de leurs différences pour dire qu’aucune répression ne nous arrêtera et qu’ensemble nous savons que la lutte paie !
Nous refusons le fatalisme et nous ne plierons pas ! STOP-répression se joint à l’appel “Occupy 1 mai” pour que ce 1 mai 2012 soit celui de l’unité et du refus de la répression. Luttons pour l’avenir, ensemble !
http://tinyurl.com/occupy1mai
Pour un premier mai combatif : 13h à la gare du Nord : on partira de là pour rejoindre la place Rouppe.
ATTENTION : Nous tenons à signaler que nous n’avons pas demandé d’autorisation.
Avant d’être la fête du travail, le 1er mai est avant tout une commémoration des luttes !
Nous appelons tous les militants, syndicalistes et la population en générale à nous rejoindre pour rappeler que le 1er mai c’est la lutte de tous les travailleurs partout dans le monde et qu’il y a encore de nombreuses luttes à mener aujourd’hui.
Austérité, nationalisme, racisme… la crise amène avec elle la violence et la misère. Mais malgré les efforts du gouvernement Di Rupo pour faire payer l’addition aux travailleurs, ceux-ci refusent de se laisser faire. Tous les jours, dans la rue, dans les entreprises, dans les occupations, les écoles et les universités, la résistance s’organise. Dans ce contexte, le premier mai doit être un moment d’unité et de combativité.
Le premier mai 1886 une partie des travailleurs américains obtient la journée des huit heures. Mais nombreux sont ceux qui sont laissés sur le pavé. Ainsi, les travailleurs de l’usine Mc Cormick, parmi d’autres, ont entamé un mouvement de grève très combatif. Leur lutte légitime pour la journée de huit heures est réprimée dans le sang le 3 mai. La répression violente dont les travailleurs ont fait l’objet suscite un grand émoi dans le monde. Les travailleurs poursuivront leur lutte et finiront par obtenir une journée avec 8h de sommeil, 8h de travail et 8h consacrés à leurs vies personnelles. Malgré la violence de la répression, les travailleurs ont démontré que la lutte collective paie.
Suite à ces événements, le premier mai deviendra rapidement un jour de célébration des luttes. Bien avant qu’il soit récupéré pour en faire une fête du travail, les travailleurs du monde entier en avaient fait un jour de commémoration de leurs luttes et pour leurs camarades morts pour l’émancipation de tous. Cette culture se perd aujourd’hui, elle est pourtant plus cruciale que jamais.
Les classes laborieuses ont encore de nombreuses luttes devant elles. Leurs conditions de travail sont encore loin d’être idéales et la crise n’amène rien de bon pour les travailleurs. L’austérité, que les gouvernements nous imposent pour payer les pertes des banquiers, est une des attaques les plus brutales que les travailleurs aient connues depuis des années. Le désespoir créé alimente la peur et l’exclusion. La tentation d’abandonner ce qui nous unit, de laisser libre cours au racisme et au repli sur soi, est tous les jours un peu plus forte. La société glisse sur la pente de la violence et de la répression.
Mais qui dit attaque sur nos conditions de vie, dit aussi regain des résistances et des luttes. Réveil du mouvement syndical, luttes anti-racistes et tentatives d’unité se multiplient. Partout les peuples refusent de payer une crise qui n’est pas la leur. Les banquiers et leurs larbins aux gouvernement répondent en essayant de présenter ces résistances comme irresponsables voir criminelles. Il justifie la violence pour imposer le consensus des puissants.
Il est donc crucial aujourd’hui, encore plus qu’avant, de rappeler que la lutte paie. Que malgré leur violence et leurs attaques les travailleurs du passé ont arraché chaque petite qualité de vie, chaque perspective d’avenir.
La lutte nous unit au-delà de nos différences et le premier mai est la fête de cette lutte, passée, présente et future…pas une foire à la saucisse !
Nous appelons à ce que tous ceux qui luttent ont lutté et qui lutteront encore se rejoignent pour défiler de la gare du nord à la place Rouppe, pour rappeler que la répression ne nous arrêtera pas, que toute l’année on se bat et que ces batailles nous mèneront à la victoire !