Exposition 50 Humans

Durant l’é­té 2020, Abdu­la­zez Dukhan a voya­gé dans 10 villes dif­fé­rentes en Bel­gique, ren­con­trant 50 réfu­giés et immi­grants pour docu­men­ter leurs his­toires de réus­site et faire des por­traits d’eux. Le but n’é­tait pas de leur col­ler une éti­quette, et cela se voit clai­re­ment dans le titre : 50 Humans. L’ob­jec­tif est d’ap­por­ter des his­toires posi­tives à une époque où la néga­ti­vi­té acca­pare une grande par­tie de notre atten­tion. L’ex­po montre la contri­bu­tion des indi­vi­dus, quelle que soit leur ori­gine ou la cou­leur de leur peau.

Les his­toires portent sur trois domaines dif­fé­rents : le tra­vail, les études et le béné­vo­lat. L’ex­po redé­fi­nit l’in­té­gra­tion en mon­trant que tout est ques­tion de contri­bu­tion. Cha­cune des per­sonnes pré­sen­tées contri­bue à sa manière, et cha­cune de leurs contri­bu­tions compte.

Ori­gi­naire de la Syrie, Abdu­la­zez Dukhan (22) a com­men­cé à faire de la pho­to­gra­phie docu­men­taire en 2016, alors qu’il était coin­cé dans des camps de réfu­giés en Grèce. Il rêvait d’ap­por­ter une autre pers­pec­tive à ce qui se pas­sait. Les béné­voles avec les­quels il tra­vaillait lui ont envoyé le maté­riel dont il avait besoin et qu’il uti­lise encore aujourd’­hui. Depuis, il tra­vaille à la fois indi­vi­duel­le­ment et avec des orga­ni­sa­tions. 50 Humans est sa pre­mière expo­si­tion en Belgique.