il n’est guère question d’oublier que le cinéma nazi a d’abord été nazi. Les auteurs précisent la différence entre “cinéma de divertissement” et “films de propagande” plus ou moins directs “où l’idéologie au pouvoir était défendue par tous les moyens”.
Pierre CADARS et Francis COURTADE (avec favoris) ont écrit “Histoire du cinéma nazi” et s’interrogent l’un l’autre sur les tenants et aboutissants de cet “objet culturel” un peu spécial : “le cinéma nazi”.
Pierre CADARS explique les raisons de son intérêt pour le cinéma nazi “qu’on ne voit pratiquement plus depuis 1945” : la curiosité. Mais… il n’est guère question d’oublier que le cinéma nazi a d’abord été nazi. Les auteurs précisent la différence entre “cinéma de divertissement” et “films de propagande” plus ou moins directs “où l’idéologie au pouvoir était défendue par tous les moyens”.
Le livre présenté étudie en 400 pages l’essentiel d’une production mal connue. Francis COURTADE évoque un réalisateur qu’il “persiste à trouver grand”, Hans Steinhoff. “Il y a eu un film que je considère comme le chef d’oeuvre du cinéma nazi, qui est sorti en France sous le titre “Le président Kruger”; c’est un film anti-britannique dont la propagande est beaucoup plus subtile que dans “le jeune hitlérien”.
Description du film. Reportage du 8 janvier 1973 — 11min 55s
Le rôle capital joué par GOEBBELS dans le cinéma du IIIème Reich, en sa qualité de ministre à l’information et à la propagande.
Le bilan du cinéma nazi : que retient-on sur le plan artistique ?
Bilan positif selon Francis COURTADE.
Ainsi, ne voit-il aucune grande différence entre “M” de Fritz Lang et “le jeune hitlérien” de STEINHOFF. Au final, déclare-t-il avec une certaine emphase, “le cinéma nazi n’a tout de même pas été la grisaille que beaucoup croient…”.