Un cours pas comme les autres qui apporte un regard frais sur les mouvements sociaux et la notion de “service public”.
Si on mêle l’argent à tout ça, on va oublier la qualité première d’un service « public », c’est-à-dire, au service du peuple.
Les médias traditionnels ont beaucoup parlé des tracas subis par les étudiants à cause des grèves, sans vraiment leur donner la parole pour pouvoir s’exprimer sur la contestation sociale. “Les usagers pris en otage”, “les grévistes irresponsables”, “les étudiants perturbés en pleine période d’examens”, des mots d’ordre partagés depuis plusieurs semaines pour influencer l’opinion publique. Nous vous proposons un dialogue entre un enseignant et ses élèves sur les mouvements sociaux. Un échange qui permet aux jeunes d’évoquer l’avenir des services publics.
« On leur laissera pas dire que la jeunesse (étudiante ou non) est contre les grèves. Les jeunes a qui on ne donne jamais le micro, ils savent qui bosse pour faire tourner le service public, ils savent pourquoi c’est important, ils savent aussi que le gouvernement Michel & co veut surtout privatiser pour faire plaisir à leurs potes actionnaires.Les travailleurs et les travailleuses qui se crèvent toute la journée (et la nuit) pour nos trains, nos hôpitaux, etc. et qui aujourd’hui sacrifient un jour de salaire, ils le font pour notre avenir à toutes et tous. Alors avec ou sans examens, nous, on soutient !»
Extrait de l’article On leur laissera pas dire que la jeunesse (étudiante ou non) est contre les grèves