Le 28 février 2025, la diaspora grecque de Bruxelles se joint aux plus grandes manifestations de l’histoire de la Grèce pour dénoncer la politique criminelle du gouvernement grec et des politiques d’austérité européennes responsables du désastre ferroviaire qui a fait 57 morts il y a pile deux ans.
Répondant à l’appel des parents des victimes du crime ferroviaire du 28 février 2023, le peuple grec s’est massivement mobilisé pour une journée de grève nationale, de commémoration des victimes, une journée de lutte contre la corruption et les politiques néolibérales meurtrières. On parle alors d’une plus grandes manifestations après la chute de la dictature des colonels.
C’est après les dernières révélations selon lesquelles l’explosion qui a suivi la collision des deux trains serait due à des substances inflammables non déclarées contenues dans le train de marchandises que la colère populaire s’est intensifiée. Après les efforts de dissimulation du gouvernement grec qui, non seulement, nie toute responsabilité, mais empêche l’enquête en détruisant des preuves matérielles et en ciblant des personnes-clés de l’affaire. Après deux ans de combat de la part des parents des victimes qui luttent pour la vérité et la justice.
Imposée par les politiques d’austérité de l’Union Européenne des années 2010 en échange de leur “aide” et poursuivie par les politiques néo-libérales du gouvernement actuel, la privatisation des services publics grecs a conduit à la dégradation systématique du transport ferroviaire.
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Les plus grandes manifestations de l’histoire de la Grèce ouvrent une nouvelle séquence