En prison parce qu’ils.elles ont été solidaires avec des migrant.e.s et des exilé.e.s ?
Le 6 septembre a débuté le “procès de la solidarité” : 12 personnes, dont des hébergeur.se.s, des bénévoles du parc Maximilien et des hébergé.e.s, risquent la prison en raison des aides qu’elles ont apportées à des migrant.e.s en transit ou tout simplement parce qu’ils sont eux-mêmes migrants. 9 d’entre elles se sont d’ailleurs retrouvées en détention préventive pendant de nombreux mois.
Ces personnes sont accusées de trafic d’êtres humains et de participation à une organisation criminelle… Un amalgame qui criminalise les tentatives de venir en aide à des personnes migrantes ou le fait tout simplement d’être migrant. Or c’est bien l’absence de voies de passage sûres et légales et de structures d’hébergement pérennes qui sont un crime et poussent chaque jour ces personnes dans une extrême précarité. Un amalgame qui annonçait la tenue d’un procès avant tout politique.
Pour en savoir plus le sujet, vous pouvez aussi visionner le reportage de Yannick Bovy pour l’émission ‘Regards’ produite par le CEPAG et proposée par la FGTB Wallonne :