“Une journée type dans un centre fermé, c’est comme une journée type dans une prison”, témoigne Tigui Diallo, sortie du centre fermé de Bruges en 2013
Entre inhumanité et illégalité, la réalité des centres fermés pour demandeurs d’asile reste très opaque en Belgique. Quelle est la réalité au sein des centres fermés ? Comment les personnes migrantes vivent-elles cette situation ? Quelle politique cela sous-tend ? Quelles actions pour les citoyens ? Questions auxquelles Tigui Diallo, Giovanna Costanza (CIRE), Sarah Van Belle (CRER) et Marie Lecocq (CNCD) apportent leur expérience. Une rencontre forte et émouvante, qui nous renvoie de plein fouet à notre humanité et au paradoxe de notre politique d’accueil visant davantage à criminaliser et déshumaniser les sans-papiers.
« Dans le centre fermé, on n’appelle pas les gens avec leurs noms… Chacun a un numéro de matricule. »
00 :00 > La vie dans un centre fermé
17 :48 > Historique et politique mises en place autour des centre fermés
34 :48 > Quel pouvoir d’action citoyen ?
Un débat organisé au festival Esperanzah 2017