Le 9 novembre 2022, c’était jour de grève générale en Belgique pour dénoncer la flambée des prix de l’énergie, du coût de la vie et revendiquer des moyens pour survivre en cette période de crise. Hôpitaux, transports publics, aéroports, entreprises, écoles, universités, magasins … Iels sont nombreux.ses à avoir « débrayé.e.s » pour revendiquer la nationalisation du secteur de l’énergie, plus de personnel pour de meilleurs services au public, la justice sociale, fiscale, climatique et migratoire.
La grève reste un des moyens d’action les plus efficaces pour appuyer les revendications des travailleur.euse.s et tenter d’inverser le rapport de force entre des multinationales qui continuent à réaliser d’énormes profits et celles et ceux qui ne parviennent plus a payer leurs factures. Depuis la crise de 2008, les salaires n’ont eu la possibilité d’évoluer hors inflation que de 3%, alors que la richesse créée et l’évolution de PIB étaient de plus de 16%.
Face aux négociations menées au gouvernement par les employeurs et les libéraux pour bloquer les augmentations salariales à 0% en 2023 – 2024, les syndicats se mobilisent en front commun pour une grève nationale. Cette nouvelle action s’inscrit en continuité des deux années de mobilisation sur le pouvoir d’achat. De nombreuses actions ont été menées pour mettre fin à la loi sur la norme salariale (Loi 96), qui bloque déjà l’augmentation des salaires à 0,4%. Des décisions claires doivent être prises par le gouvernement, alors que les factures d’électricité et de gaz explosent, et se répercutent sur le prix des autres bien de première nécessité.