Parole de cheminot

Témoignage d’un mécanicien SNCB à propos de ses conditions de travail.

A l’appel natio­nal à la grève de 48h des syn­di­cats CGSP-Che­mi­nots et CSC-Trans­com, les tra­vailleurs ont répon­du par une com­ba­ti­vi­té et une déter­mi­na­tion sans faille, et cela en écho aux cent mille mani­fes­tants à Bruxelles des­cen­dus dans la rue contre l’austérité. Le tra­fic fer­ro­viaire a été para­ly­sé en Wal­lo­nie et très for­te­ment per­tur­bé à l’international, sur les réseaux Tha­lys, Euros­tar, ICE, TGV et Euro­ci­ty. A l’heure de pointe du matin, seul 15% du tra­fic était assu­ré en Wal­lo­nie. Le mou­ve­ment était encore mieux sui­vi à l’heure de pointe du soir avec entre 8% (selon la SNCB) et 13% (selon Infra­bel) de tra­fic assu­ré dans le sud du pays.

En Flandre, le tra­fic était assu­ré à 68% le matin et 64% le soir, selon les chiffres d’Infrabel, socié­té ges­tion­naire de l’infrastructure fer­ro­viaire belge. Seule la ligne Bruxelles-Anvers a été for­te­ment tou­chée avec un train sur cinq en cir­cu­la­tion le matin et un sur trois le soir. Cette mobi­li­sa­tion moindre s’explique notam­ment par le fait que les ailes fla­mandes de la FGTB et de la CSC ont annon­cé en début de cette semaine qu’elles levaient le pré­avis de grève rela­tif à la grève sur le sec­teur fer­ro­viaire au mois de janvier.


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