Sow témoigne depuis le centre fermé

Sow raconte que l'intervention musclée de la police a commencé à 5h30 avec l'appui d'un hélicoptère, plus de 200 policiers débarquant avec une brutalité disproportionné

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Nous avons réus­si à joindre Sow Mama­dou par télé­phone, empri­son­né depuis lun­di 19 sep­tembre dans un centre fer­mé à Bruges avec 12 autres cama­rades sans-papiers lors d’une rafle effec­tuée par la police dans un bâti­ment occu­pé à Molen­beek depuis plus de deux ans par le col­lec­tif « La Voix Des Sans-Papiers », un col­lec­tif en lutte pour ses droits et qui milite avec les autres groupes de sans-papiers au sein de la « Coor­di­na­tion des sans-papiers ».

Sow raconte que l’in­ter­ven­tion mus­clée de la police a com­men­cé à 5h30 avec l’ap­pui d’un héli­co­ptère, plus de 200 poli­ciers débar­quant avec une bru­ta­li­té dis­pro­por­tion­né et arrê­tant une dou­zaine d’habitants !

Aux fouilles cor­po­relles ont sui­vi les menottes et numé­ros-code bar, ensuite les cama­rades ont été enfer­més dans la cave pour ensuite être trans­por­tés au centre fer­mé de Bruges, en pas­sant bien-sûr par la caserne de la police cen­trale à Bruxelles. Menot­tés, des heures durant, ils ont pro­tes­té pour finir isolés.

Une fois inté­grés dans la vie au centre fer­mé, la soli­da­ri­té vient ren­for­cer l’i­dée que seul le com­bat peut faire bou­ger les choses en faveur d’une régularisation.

En col­la­bo­ra­tion avec Sans papiers TV

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