Les médias, un sujet banal ?

Par José A. Ames­ty R.

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Rebe­lion


Tra­duit par ZIN TV

Réduire au silence, mani­pu­ler, défor­mer, vendre et bien d’autres adjec­tifs sont le contraire d’informer

Par­ler des médias aujourd’­hui semble être un sujet banal, sur­tout dans le cas du Vene­zue­la. Par exemple, pour sou­li­gner que le dis­cours des médias, dans le cas du Vene­zue­la, est orien­té à :

1) éle­ver la migra­tion véné­zué­lienne au niveau d’une crise conti­nen­tale de telle manière que cela exige une inter­ven­tion multilatérale ;

2) le récit sen­sa­tion­na­liste des pro­blèmes sociaux géné­rés par l’ar­ri­vée de migrants véné­zué­liens, et les énormes dif­fi­cul­tés aux­quelles ils sont confron­tés “dans leur déses­poir de fuir le Venezuela” ;

3) rendre visibles les porte-parole offi­ciels des gou­ver­ne­ments du Pérou, de la Colom­bie, du Bré­sil et de l’É­qua­teur, des aca­dé­mies de ces pays et des res­pon­sables des orga­ni­sa­tions mul­ti­la­té­rales afin de don­ner une légi­ti­mi­té poli­tique et scien­ti­fique au dis­cours sur la néces­si­té d’in­ter­ve­nir au Vene­zue­la et d’o­rien­ter les res­sources vers la réso­lu­tion de la crise ;

4) construire, autour des migrants véné­zué­liens, une image simi­laire à celle des per­sonnes dépla­cées et des réfu­giés en rai­son d’un conflit militaire,

5) tenir le gou­ver­ne­ment de Nicolás Madu­ro exclu­si­ve­ment res­pon­sable de la migra­tion, en igno­rant l’ef­fet que les sanc­tions éco­no­miques, le blo­cus contre le Vene­zue­la et l’at­taque sys­té­ma­tique de l’é­co­no­mie véné­zué­lienne depuis 2013 ont eu pour façon­ner la situa­tion com­plexe de son économie.

Ajou­tant qu’au Vene­zue­la, le gou­ver­ne­ment éta­su­nien a four­ni (et conti­nue de four­nir) des fonds en 2020, à l’As­sem­blée natio­nale et aux médias de l’op­po­si­tion de Juan Guaidó, l’ar­ticle publié dans alba­ciu­dad, l’a sou­li­gné ain­si : Le repré­sen­tant spé­cial du gou­ver­ne­ment éta­su­nien pour les affaires véné­zué­liennes, Elliott Abrams, a assu­ré qu’en 2020, l’ad­mi­nis­tra­tion Trump four­ni­ra des fonds à l’As­sem­blée natio­nale cen­sée être diri­gée par le dépu­té Juan Guaidó, ain­si qu’aux médias que les États-Unis appellent “presse libre” et aux “forces de liber­té” de l’op­po­si­tion vénézuélienne.

Et avec cette posi­tion, ils semblent être jus­ti­fiés, mais non, la réa­li­té est la sui­vante : la fonc­tion des médias est d’in­for­mer. Réduire au silence, mani­pu­ler, défor­mer, vendre et bien d’autres adjec­tifs sont le contraire d’in­for­mer. Si les médias sont consa­crés à ce qui pré­cède, ils ne peuvent être consi­dé­rés comme tels.

Mais ce qui nous inté­resse, c’est de mon­trer que l’at­ti­tude des médias en géné­ral, et pas seule­ment dans le cas véné­zué­lien, semble être le propre des médias occi­den­taux et non occi­den­taux, qui se vantent d’être exacts et impar­tiaux. En ce sens, la ques­tion com­mu­ni­ca­tion­nelle devrait être un thème per­ma­nent, en évi­tant de tom­ber dans la bana­li­té, car les chan­ge­ments struc­tu­rels entre les mains de l’op­po­si­tion fait beau­coup de dégâts.

Pre­nons un exemple, en rap­pe­lant que les médias sont assu­jet­tis, comme nous l’a­vons déjà dit, avec les res­pon­sables des orga­ni­sa­tions multilatérales.

Israël-Palestine

Le par­ti pris des médias occi­den­taux per­met à Israël de conti­nuer à tuer à Gaza. Nicko­lay Mla­de­nov, coor­di­na­teur spé­cial des Nations unies pour le pro­ces­sus de paix au Moyen-Orient, une orga­ni­sa­tion inter­na­tio­nale (dont la seule rai­son d’être est d’as­su­rer la paix dans le monde), rap­pe­lant qu’il n’y a pas de “pro­ces­sus de paix”, se dit “pré­oc­cu­pé” par “l’es­ca­lade grave qui se pro­duit actuel­le­ment entre le Jihad isla­mique pales­ti­nien et Israël” ; ajou­tant : “les tirs aveugles de roquettes et de mor­tiers sur des zones peu­plées sont abso­lu­ment inac­cep­tables et doivent ces­ser immé­dia­te­ment”, sou­li­gnant que “rien ne peut jus­ti­fier les attaques contre les civils”. Éton­nam­ment, Mla­de­nov fai­sait réfé­rence aux civils israé­liens, et non aux Pales­ti­niens. Au moment où sa décla­ra­tion a été publiée dans les médias, des dizaines de civils pales­ti­niens avaient déjà été tués ou bles­sés, tan­dis que les médias israé­liens par­laient de quelques Israéliens.

L’U­nion euro­péenne a décla­ré, et n’a pas fait mieux en répé­tant la même réponse que les États-Unis, condam­nant “le bar­rage de tirs de roquettes qui a atteint pro­fon­dé­ment Israël”. “Les tirs de roquettes sur les civils sont tota­le­ment inac­cep­tables et doivent ces­ser immédiatement”.

Dans un rap­port publié par la BBC à Londres, le radio­dif­fu­seur bri­tan­nique a évo­qué des “vio­lences trans­fron­ta­lières entre Israël et les mili­tants de Gaza”. Mais Gaza n’est pas un pays indé­pen­dant et, en ver­tu du droit inter­na­tio­nal, reste sous occu­pa­tion israé­lienne. Israël a décla­ré Gaza “ter­ri­toire hos­tile” en sep­tembre 2007, éta­blis­sant arbi­trai­re­ment une “fron­tière” entre l’É­tat israé­lien et le ter­ri­toire pales­ti­nien assiégé.

CNN, quant à elle, a rap­por­té que “la cam­pagne mili­taire d’Is­raël contre le Jihad isla­mique” entrait dans sa deuxième jour­née, tout en sou­li­gnant la condam­na­tion des attaques à la roquette par l’O­NU. CNN, comme la plu­part de ses homo­logues amé­ri­cains, rend compte des cam­pagnes mili­taires israé­liennes, dans le contexte d’une “guerre contre le ter­ro­risme” ima­gi­naire. Par consé­quent, l’a­na­lyse du lan­gage des grands médias éta­su­niens, dans le but de mettre en évi­dence et de sou­li­gner leurs échecs et leurs pré­ju­gés, est un exer­cice futile.

Mal­heu­reu­se­ment, la par­tia­li­té des États-Unis à l’é­gard de la Pales­tine s’est éten­due aux grands médias des pays euro­péens, qui étaient, dans une cer­taine mesure, sinon plus justes, du moins un peu plus com­pré­hen­sifs à l’é­gard du sort du peuple palestinien.

Par exemple, le quo­ti­dien espa­gnol El Mun­do a rap­por­té que cer­tains Pales­ti­niens (en pre­nant soin de pré­ci­ser qu’il s’a­gis­sait “prin­ci­pa­le­ment de mili­tants”) étaient “morts” plu­tôt que assas­si­nés par l’ar­mée israé­lienne. Cette esca­lade fait suite à la mort du chef de la branche armée de Gaza, rap­porte El Mun­do, sans pou­voir iden­ti­fier une nou­velle fois les cou­pables de ces morts appa­rem­ment mystérieuses.

La Repu­bli­ca, consi­dé­ré en Ita­lie comme un jour­nal “de gauche”, sem­blait plu­tôt être israé­lien et de droite dans sa des­crip­tion des évé­ne­ments qui ont conduit à la mort et à la bles­sure de nom­breux Pales­ti­niens. Le jour­nal ita­lien a uti­li­sé une chro­no­lo­gie irréelle qui n’existe que dans l’es­prit des mili­taires et des déci­deurs israé­liens. “La vio­lence a conti­nué, (les mili­tants du Jihad isla­mique de Gaza) ont tiré plu­sieurs roquettes sur Israël, rom­pant la brève trêve, selon (le jour­nal israé­lien de droite The Jeru­sa­lem Post et l’ar­mée israé­lienne). Il n’est pas clair de quelle “trêve” La Repu­bli­ca fai­sait référence.

Le Monde en France a fait de même et a rap­por­té les mêmes lignes et cli­chés israé­liens trom­peurs, en assu­mant les décla­ra­tions de l’ar­mée et du gou­ver­ne­ment israé­liens. Curieu­se­ment, la mort et les bles­sures des Pales­ti­niens à Gaza ne méritent pas une place sur le site web du jour­nal fran­çais. Au lieu de cela, il a choi­si de mettre en avant une infor­ma­tion rela­ti­ve­ment peu per­ti­nente dans laquelle Israël dénonce l’é­ti­que­tage des pro­duits des colo­nies illé­gales comme étant “dis­cri­mi­na­toire”.

Dans un autre ordre d’i­dées, Noam Chom­sky & Edward S. Her­man, dans leur livre “La Fabri­ca­tion du consen­te­ment : De la pro­pa­gande média­tique en démo­cra­tie, sou­lignent que les médias nous empoi­sonnent par la haine, en expo­sant à leur tour les tech­niques que les médias com­mer­ciaux uti­lisent pour pro­mou­voir et défendre les pro­grammes éco­no­miques, sociaux et poli­tiques des élites diri­geantes. Ces tech­niques consistent notam­ment à dépeindre les vic­times comme sym­pa­thiques ou anti­pa­thiques. Un prêtre catho­lique comme Jer­zy Popiełusz­ko, par exemple, assas­si­né par le régime com­mu­niste en Pologne en 1984, a été déi­fié ; mais quatre mis­sion­naires catho­liques qui ont été vio­lés et assas­si­nés en 1980 au Sal­va­dor par des esca­drons de la mort sou­te­nus par les États-Unis ont néan­moins été dénon­cés comme des com­pa­gnons de route du mou­ve­ment rebelle “mar­xiste”.

En outre, ils sou­lignent que ces tech­niques conduisent à une stra­té­gie de mar­ke­ting qui encou­rage les com­por­te­ments addic­tifs et agres­sifs. Plus on trace les habi­tudes des lec­teurs et des télé­spec­ta­teurs, par exemple sur Inter­net et sur les appa­reils élec­tro­niques, plus on ali­mente la dépen­dance et l’agressivité.

Et que dire de la dés­in­for­ma­tion sur la vie inter­na­tio­nale : les men­songes, les mani­pu­la­tions et les silences des médias domi­nants semblent être d’ac­tua­li­té. Pour les médias domi­nants, un lan­ceur de pierres contre la police à Paris, ou contre la police à Séoul, est un voyou, un citoyen sera lucide et cou­ra­geux s’il est gazé à Alger ou à Cara­cas ! Un mani­fes­tant tué ou bles­sé à Paris, n’est rien de plus qu’une erreur, résul­tant d’un com­por­te­ment indi­vi­duel, dans le contexte du main­tien de “l’ordre” ; mais au Vene­zue­la, c’est le résul­tat de la nature répres­sive du “régime”.

Exa­mi­nons d’autres exemples :

1. Le trai­te­ment des para­dis fis­caux et de l’é­va­sion fis­cale est très com­plai­sant : les médias ne cri­tiquent que quelques “mou­tons noirs en col blanc”, mais le sys­tème de fraude “légale” tolé­ré par les États n’est jamais jugé. Les affaires “Pana­ma Papers” ont été dépo­li­ti­sées au maxi­mum et les pro­po­si­tions de mesures contrai­gnantes n’ont pas été soutenues.
2. Les médias occi­den­taux n’ont ces­sé de clai­ron­ner la dis­pa­ri­tion du “régime” nord-coréen et de bran­dir la menace qu’il repré­sente pour la paix dans le monde, comme en témoigne l’in­ter­mi­nable parade mili­taire que l’on voit sur tous les écrans et qui est mani­fes­te­ment la seule acti­vi­té des fana­tiques nord-coréens. À ce spec­tacle édi­fiant s’a­joutent les com­men­taires télé­vi­sés et radio­pho­niques des “experts” les plus illet­trés sur les “hor­reurs inéga­lées du sys­tème poli­tique nord-coréen”.
3. En Afrique (sur­tout en Afrique fran­co­phone), où les élec­tions pré­si­den­tielles tru­quées se mul­ti­plient, les grands médias occi­den­taux res­tent dis­crets : l’in­di­gna­tion face aux fraudes élec­to­rales se concentre ailleurs.
4. Lorsque les troupes de l’O­TAN ont détruit tout le Moyen-Orient et conti­nuent de le faire avec l’A­ra­bie saou­dite au Yémen, on “explique” que ces guerres sont menées dans le res­pect du droit huma­ni­taire, ce qui n’est pas le cas des Russes en Syrie, par exemple, “allié incon­di­tion­nel” du bour­reau de Damas. Les jour­na­listes n’ont pas à s’in­ter­ro­ger sur le coût des “guerres justes”, mais seule­ment sur celui des inter­ven­tions russes ou ira­niennes, dont la mau­vaise conduite y est par évidence.
5. La nou­velle dic­ta­ture bré­si­lienne (Bol­so­na­ro) ne pré­oc­cupe pas les jour­na­listes sud-amé­ri­cains. D’autre part, le Vene­zue­la cha­viste mérite toutes les accu­sa­tions, bien que le régime boli­va­rien, avant de connaître la crise actuelle, lar­ge­ment due aux poli­tiques amé­ri­caines, ait sor­ti des mil­liers de Véné­zué­liens de la pauvreté.

 

Il est clair pour les médias qu’au­cune expé­rience à orien­ta­tion socia­liste ne doit être cré­di­tée, car il va de soi qu’au­cune ne “doit” réussir.

D’Al­lende à Madu­ro en pas­sant par le régime cubain, il a été pro­cla­mé dans les médias que l’é­chec était pro­gram­mé. Tout cela sert éga­le­ment à déni­grer la gauche occi­den­tale lors­qu’elle fait preuve de solidarité.

Exa­mi­nons un autre exemple, celui de la Colom­bie. Les réseaux de télé­vi­sion RCN TV et Cara­col TV, sont-ils des médias ou des médias de conta­mi­na­tion ? Notez que le pré­ten­du jour­na­lisme d’in­ves­ti­ga­tion de Cara­col TV et RCN TV ne se pré­oc­cupe que de décou­vrir en détail, pen­dant plu­sieurs longs mois, com­ment les petites frappes s’y prennent pour déro­ber les rétro­vi­seurs des voi­tures dans le centre-ville de Bogo­ta, Medellín, Cali, Bar­ran­quilla, Car­ta­ge­na ou Cúcu­ta. D’autre part, le jour­na­liste et chro­ni­queur Daniel Coro­nell a consa­cré ses der­nières chro­niques dans le maga­zine Sema­na à révé­ler des preuves du com­por­te­ment pré­ten­du­ment sus­pect de hauts res­pon­sables du gou­ver­ne­ment colom­bien, tels que l’an­cien pré­sident et séna­teur Álva­ro Uribe Vélez, d’autres séna­teurs, le ministre des finances Alber­to Car­ras­quilla, et même le pro­cu­reur géné­ral lui-même.

Appa­rem­ment, il n’existe aucune enquête jour­na­lis­tique connue, ni pro­fonde ni même super­fi­cielle, menée par les médias tra­di­tion­nels en Colom­bie (pas même à la télé­vi­sion) qui ait aidé la jus­tice de ce pays à révé­ler un quel­conque scan­dale poli­tique, quelque chose comme un genre d’en­quête, simi­laire au “Wiki­Leaks” de Julian Assange.

Enfin, pre­nons l’exemple de la Corée du Nord, où l’on parle beau­coup et où l’on sait peu de choses sur ce pays asia­tique. Le pays est constam­ment pré­sen­té par la plu­part des médias comme une dic­ta­ture bel­li­ciste, sous le com­man­de­ment de Kim Jung-Un, cen­sée entre­te­nir un peuple oppri­mé et affamé.

La vision occi­den­tale d’un État bel­li­queux, prin­ci­pa­le­ment en rai­son de l’a­dop­tion expli­cite de la poli­tique du “Son­gun” (prio­ri­sa­tion du sec­teur mili­taire) est assez biai­sée. Il n’est pas men­tion­né, du moins pas suf­fi­sam­ment, qu’il s’a­git d’un ter­ri­toire stra­té­gique convoi­té par les États-Unis depuis la Seconde Guerre mon­diale, notam­ment pour sa capa­ci­té à fer­mer l’en­cer­cle­ment avec la Chine, en s’a­jou­tant aux bases déjà éta­blies au Japon, en Corée du Sud, à Guam, à Taï­wan, à Sin­ga­pour, pour n’en citer que quelques-unes.

Le peuple coréen veut la paix et la réuni­fi­ca­tion du pays, à tel point qu’il déteste l’ex­pres­sion “Corée du Nord”, car ils croient qu’il n’y a qu’une seule Corée, qu’on a essayé de la construire à plu­sieurs reprises, que la révo­lu­tion sur­git pré­ci­sé­ment pour la libé­ra­tion du pays, et que tout le peuple coréen est prêt à don­ner sa vie, pour ne pas retom­ber dans l’as­ser­vis­se­ment étran­ger, que ce soit par le Japon, comme dans le pas­sé, ou par les USA maintenant.

Les villes sont propres et les biens publics très bien entre­te­nus, avec toutes les limites des res­sources. Les ser­vices de base sont gra­tuits et uni­ver­sel­le­ment acces­sibles ; et même le pro­blème urbain le plus cou­rant, l’ac­cès au loge­ment, est inexis­tant. Avec le mariage, cha­cun reçoit du gou­ver­ne­ment une rési­dence qui n’est peut-être pas luxueuse, mais qui est sans aucun doute digne. Il n’y a pas de pro­blème struc­tu­rel sérieux de faim et de pénu­rie, contrai­re­ment à ce que pré­tend la contre-pro­pa­gande occidentale.

Noam Chom­sky, lors de sa ren­contre avec Lula da Sil­va en 2018, a sou­li­gné que des mesures doivent être prises pour contre­car­rer la concen­tra­tion du pou­voir des médias de droite en Amé­rique latine (et en Occi­dent et dans le Monde), car Lula lui a dit que pen­dant tout son man­dat, il a subi des attaques constantes de la part des médias. Il y a eu des mil­liers d’at­taques, venant de toutes les direc­tions, ce qui, bien sûr, sème la confu­sion et mine l’o­pi­nion publique. Com­ment faire ? Com­ment le contrer ? Cela est un sujet pour un autre article.

Nous concluons en sou­li­gnant, par une phrase peut-être banale, mais vraie, que l’as­saut des grands médias est, dans une large mesure, contre la liber­té d’expression.