Audi bandit !

Le 9 juillet 2024, la direc­tion d’Audi Brus­sels annonce la délo­ca­li­sa­tion de l’usine de Forest au Mexique. Béné­fi­ciant des condi­tions de licen­cie­ment les plus dures, inté­ri­maires et sous-traitant·e·s ins­tallent un camp devant l’usine pour résister.

Cette délo­ca­li­sa­tion menace direc­te­ment l’emploi de plus de 4000 per­sonnes. Face à ce drame social, travailleur·euse·s, ouvrier·ère·s, sous-traitant·e·s et quelques délégué·e·s syndicaux·ales, s’unissent pour affir­mer leur désac­cord et reven­di­quer leurs droits, mal­gré les efforts de la direc­tion pour empê­cher l’organisation des travailleur·euse·s. Après des semaines de lutte, d’innombrables conseils d’entreprises et de délé­ga­tions syn­di­cales infruc­tueuses, les travailleur·euse·s impatienté·e·s par une loi Renault (rela­tive aux licen­cie­ments col­lec­tifs), confuse et béné­fi­ciant aux diri­geants d’Audi Brus­sels, ralen­tissent la production.

Le 31 octobre 2024, à la suite d’une annonce de non-reprise de l’usine, les syn­di­cats com­mencent les négo­cia­tions des plans sociaux pour les travailleur·euse·s : les indem­ni­tés ne sont pas envi­sa­gées col­lec­ti­ve­ment… Employé·e·s d’Au­di et sous-traitant·e·s ne béné­fi­cie­ront pas des mêmes primes. Le 4 novembre 2024, les sous-traitant·e·s de chez Impe­rial Logis­tics votent par réfé­ren­dum l’arrêt du tra­vail, menant à la fer­me­ture de l’usine.

Depuis le 28 février, iels conti­nuent la lutte avec l’aide d’un avo­cat col­lec­ti­ve­ment man­da­té pour défendre leurs droits.

Pour plus d’in­fo, un article de Bruxelles Dévie retra­çant la lutte : Audi Forest, il reste 15 jours de lutte.

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