La décolonisation de l’espace public : la statue qui cache la forêt

Cette der­nière décen­nie, la ques­tion de la déco­lo­ni­sa­tion de l’espace public des anciennes métro­poles colo­niales a accé­dé à une visi­bi­li­té nou­velle au sein du débat public, au prix d’une cer­taine dépo­li­ti­sa­tion et dilu­tion de ses fon­de­ments mili­tants pen­sés à la base par les mou­ve­ments déco­lo­niaux. A tra­vers cette émis­sion, nous por­tons un regard cri­tique sur la manière dont les différent·es acteur·ices — au niveau ins­ti­tu­tion­nel, asso­cia­tif, artis­tique et mili­tant — s’emparent de la ques­tion de la déco­lo­ni­sa­tion de l’espace public en Bel­gique et dans quelle mesures ces approches sont font échos.

Pour ce faire, nous avons eu le plai­sir d’accueillir Sté­pha­nie Nga­lu­la, mili­tante fémi­niste et déco­lo­niale, Moïse Essoh, (Col­lec­tif Mémoire Colo­niale et Lutte contre les Dis­cri­mi­na­tion), Jean Illi (ULB) et Ala­na Osbourne (ULB et Rad­boud Universiteit).

L’émission dure 2h30 est décou­pée en 9 parties

Par­tie 1 : La colo­ni­sa­tion est par­tout mais on ne le voit pas

Par­tie 2 : La ques­tion colo­niale dans la construc­tion de l’identité natio­nale belge

Par­tie 3 : L’espace public belge : une vio­lence omniprésente

Par­tie 4 : une his­toire colo­niale peu connue et enseignée

Par­tie 5 : Black lives mat­ter : et après ?

Par­tie 6 : Les com­mis­sions : des coquilles vides et onéreuses

Par­tie 7 :  Que faire des sta­tues coloniales ?

Par­tie 8 : Le « deco­lo­ni­zing washing »

Par­tie 9 : La plus longue des nuits finit tou­jours par céder face au soleil

Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

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