Une prison qui ne dit pas son nom

Les  centres fer­més existent depuis 30 ans. Y sont enfer­mées des per­sonnes dont le seul délit est de ne pas avoir de papiers. Le 9 décembre 2023, un ras­sem­ble­ment s’or­ga­nise devant les centres 127bis et le cari­cole. C’est la pre­mière mobi­li­sa­tion auto­ri­sée dans la zone depuis cinq ans. Des échanges ont lieu par télé­phone entre les manifestant.e.s et des per­sonnes déte­nues qui témoignent depuis l’intérieur.

Le ras­sem­ble­ment a lieu pour récla­mer la fer­me­ture de ces centres de déten­tion pour étranger.es, la liber­té de cir­cu­la­tion et d’installation de tous et toutes, la fin des expul­sions inhu­maines, la fin de toute forme d’enfermement. En moins d’une année, trois per­sonnes ont trou­vé la mort dans les centres fer­més de Bel­gique. Chaque dis­pa­ri­tion repré­sente un rap­pel dou­lou­reux de l’injustice et de l’inhumanité qui conti­nuent de sévir à cause des poli­tiques migra­toires bru­tales et racistes de l’État fédé­ral belge.

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