Le projet de la Revue Dérivations avance bien : le sommaire du premier numéro est presque bouclé. Et, vu l’abondance d’articles intéressants qui leurs sont arrivés, ils ont même dû revoir la pagination à la hausse (de 128 à 160 pages). Sauf mauvaise surprise, l’échéance du 20 septembre sera respectée. Une revue de débats, pluraliste et ouverte, renaît donc à Liège.
Maintenant, ils ont vraiment besoin d’un coup de pouce de votre part, pour pouvoir passer la commande chez l’imprimeur sans prendre un trop gros risque : souscrivez à la revue, ça ne coûte que 12,50 euros, invitez vos amis à souscrire, aidez-les à faire connaître le projet.
Une revue, c’est comme une fleur : sans amour et sans eau fraiche, elle dépérit.
À vous de jouer…
Au sommaire du numéro 1
Il est trop tôt pour tout dévoiler l’ensemble du sommaire du premier numéro, mais signalons déjà les contributions suivantes.
Le dossier principal sera consacré à la Place Cockerill et aux enjeux du parking à Liège, avec notamment des contributions d’Abdelkader Boutemadja, d’Hélène Van Ngoc, Gil Honoré, Gwenaël Breës, Marie Schippers, Antoine Faja, Pierre Morel,…
Un article de Sébastien Charlier et Thomas Moor sur les enjeux de la rénovation de la Cité administrative de la Ville de Liège.
Un article de Baptiste Delhauteur sur la sculpture monumentale.
Un article de Laurent Nisen sur les usages du Ravel.
Un article d’Alfonso Vigliotti et Mathilde Collin sur la puissance et les limites du cinéma dans les quartiers.
Dans la rubrique « Archive », un retour dans les années ’80, à l’époque du combat des « pénichards » pour le maintien des péniches au centre de la ville, présenté par Alain Leens.
La rubrique photographique, tenue, pour débuter, par Nicolas Bomal, autour de la démolition de tours de Droixhe.
Une chronique dessinée d’Harald Franssen.
Une chronique de Jean-Pierre Collignon, alias l’indispensable Monsieur Jean-Pierre.
Une carte blanche sur le développement du site de Bavière.
Un article de Georges-Eric Lantair et Alain Richard sur « l’affaire Matador », à Mons.
Une enquête de Luca Piddiu sur l’attribution des fonds FEDER.
Une rubrique intitulée « La page des libraires », avec des contributions de tous les libraires indépendants liégeois (Carotte, Comptoir du livre, Entretemps, Livre aux trésors, Parenthèse, Pax et Toutes directions).
Et, enfin, une fiction de Pascal Leclercq.
Une revue, pourquoi ?
La création de la revue Dérivations poursuit plusieurs objectifs.
D’abord, créer un espace de débat dans la sphère liégeoise, non seulement sur les questions urbaines, mais aussi sur le devenir de Liège, de ses habitants, et de sa région en général. Nous voulons être un lieu où les arguments trouvent à se confronter, à se rencontrer, à s’affiner : à ce titre, nos pages seront ouvertes aux contributions issues de toutes les sensibilités démocratiques qui souhaiteront s’y exprimer. Nous sommes en effet convaincus qu’un tel espace manque gravement à Liège. Et que la ville souffre — en est-ce la cause ou la conséquence ? — d’un manque criant de culture du débat, malgré la richesse de sa vie associative.
Ensuite, nous souhaitons documenter les grandes questions urbaines liégeoises, pour donner à nos lecteurs des clés de lecture sur des enjeux qui touchent au devenir commun et qui sont parfois bien peu lisibles. Ce rôle, nous voulons le jouer non seulement par l’analyse — sociologique, urbanistique, économique, historique,… — ou par la prospective, mais aussi en multipliant les regards sur la ville : à ce titre, des formes d’écriture littéraires, le dessin, la photographie, etc trouveront place dans nos pages.
Enfin, nous souhaitons devenir un lieu d’ouverture du débat liégeois sur des questions plus larges, plus éloignées ou plus théoriques, mais qui contribuent à déterminer la ville dans laquelle nous voulons vivre.