La crise renforcera-t-elle une privatisation croissante des activités de soin « sur le dos des femmes » ? La sécurité des femmes est-elle forcément sociale ? Comment la sauvegarder et la rendre conforme aux besoins de toutes ?
Du confinement aux quarantaines, les mesures sanitaires s’appuient sur le surinvestissement individuel de la sphère privée, au détriment d’un renforcement de la sécurité sociale, des services publics, de la collectivité et du bien commun. Ainsi, les activités « naturellement » féminines – le travail domestique et le travail des soignantes, et tout ce qui relève du « care » – ont été mises au-devant de la scène sans que cela n’aboutisse, dans le « monde d’après », à leur revalorisation économique. La crise renforcera-t-elle une privatisation croissante des activités de soin « sur le dos des femmes » ? La sécurité des femmes est-elle forcément sociale ? Comment la sauvegarder et la rendre conforme aux besoins de toutes ?
En partenariat avec Axelle Magazine. Avec Florence Degavre (économiste, Université Catholique de Louvain), Maud Simonet (sociologue, Université Paris Nanterre), Caroline Ibos (sociologue, Université Rennes 2) et Fanny Dubois (secrétaire générale de la Fédération des maisons médicales).