Claude Bourguignon nous dresse le constat troublant et inquiétant sur l’état des sols en Europe. Toute vie organique à auteur de 90% sont mortes dans des sols cultivés. Claude est ingénieur agronome, lorsqu’il travaillait encore pour l’INRA, et qu’il a fait cette découverte, on lui a simplement dit de se taire.
Malgré tout, le gouvernement vient d’annoncer un projet loi qui arrange les producteurs d’OGM, et cela dans le cadre du grenelle de l’environnement :
Les associations écologistes sont également montées au créneau. Arnaud Apoteker, responsable de la campagne anti-OGM de Greenpeace, a dénoncé “une véritable catastrophe” qui “organise une contamination génétique de l’ensemble du territoire de l’agriculture française et de notre alimentation”. Il critique également la création du “Haut Conseil des biotechnologies”, venu remplacer la “Haute Autorité sur les organismes génétiquement modifiés”, qui redonne, selon lui, une prééminence à la science dure sur la société civile.
La seule solution viable c’est l’AMAP (Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne), ce sont des partenariats de proximité entre un groupe de consommateurs et une ferme, se développant à partir de la vente directe par souscription des produits de cette dernière :
Une alimentation saine et un environnement préservé : les produits sont frais, de saison, diversifiés (notamment avec remise au goût du jour des variétés anciennes et de terroir), cultivés sans produits chimiques de synthèse, et disponibles à mesure qu’ils mûrissent. La proximité de la ferme (au maximum 100 km) minimise les transports et l’usage d’emballage.
# Une économie locale performante, sociale et solidaire : les consommateurs partagent avec le producteur les risques et les bénéfices naturels liés à l’activité agricole. La totalité de la production est valorisée (notamment, pas de calibrage ou de normes esthétiques). Le prix de la souscription est fixée en fonction des coûts réels de production et non pas des cours du marché. L’achat à l’avance garantit un revenu à ol’agriculteur. Les AMAP permettent ainsi le maintien de l’emploi agricole, de même que l’installation de jeunes agriculteurs à moindre coût et facilitent le passage de modes de production conventionnels à des modes de production agro-écologiques. Pour les consommateurs en difficultés, des aménagements financiers peuvent être étudiés au cas par cas.
# Du lien social, de l’éducation au goût et à l’environnement : l’agriculteur est présent à chaque partage de récolte pour nous faire découvrir ses produits et son métier. Des animations sont également organisées sur la ferme ; certaines AMAP mettent en place des ateliers cuisine ou des jardins d’enfants sur un bout de terrain mis à disposition par leur “fermier de famille”. Ces liens qui se créent avec la ferme établissent une relation de confiance.
# Du commerce équitable local : le prix de la souscription est défini conjointement et en toute transparence par le producteur et les consommateurs. L’achat à l’avance garantit un revenu à l’agriculteur et lui permet d’obtenir ses fournitures (semences…) sans s’endetter.
En terme d’impacts, les AMAP ont donc des activités écologiquement saines, économiquement viables, et socialement équitables. En cela, elles participent à un développement durable du territoire sur lequel elles sont implantées.
En Polynésie Française, la culture bio ne fait pas légion, la pollution des sols est bien présente… Je prend exemple sur l’exploitation agricole de Papara, l’agriculture est tellement intensive et chimique qu’on ne peut plus se baigner devant. Dans un Pays ou la terre vaut de l’or, on peut se poser des questions quand à la logique de notre politique agricole…