Pendant 2 jours, des actions directes non-violentes font un écho sanglant au sommet de l’OTAN 2018 à Bruxelles.
Pendant 2 jours, ces 11 et 12 juillet 2018, des actions directes non-violentes, réalisées par des activistes pacifistes, font un écho sanglant au sommet de l’OTAN qui s’ouvre à Bruxelles. Seulement quelques minutes après le début des premières actions, au moins 8 personnes ont été arrêtées administrativement en rue par la police en civil. La même journée cinq autres personnes ont été menacées, contrôlées, suivies, harcelées et même arrêtées de façon illégale par la même police. Sur le seul soupçon d’avoir envisagé de répondre à l’appel aux actions directes non-violentes contre le sommet.
L’enjeu annoncé du sommet ?
L’engagement de chaque Etat membre à dépenser au moins 2% de son PIB pour soutenir les politiques interventionnistes de l’OTAN qui alimentent grassement les vendeurs d’armes.
Malgré les dispositifs sécuritaires menaçants mis spécialement en place pour le sommet, les militants agissent pour rappeler la responsabilité de chaque Etat dans le processus décisionnel de l’Otan : décisions destinées à défendre les intérêts financiers de ses membres que par une réelle préoccupation de paix mondiale. Si les missions de bases de l’OTAN étaient d’ordre défensif, il est à présent clair que le bouclier s’est transformé en épée. En effet, cette organisation mène la course à l’armement, en réalisant presque deux tiers des dépenses militaires mondiales.
Pour en savoir plus : ► agir pour la paix
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