Rafles au parc Maximilien à Bruxelles

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Depuis le mois d’août, des inter­ven­tions poli­cières mus­clées ont lieu tous les jours au parc Maxi­mi­lien. Les migrants qui y trou­vaient un refuge tem­po­raire sont la cible de ces rafles orga­ni­sées sous les ordres du ministre Théo Francken.

Depuis le mois d’août, des inter­ven­tions poli­cières mus­clées ont lieu quo­ti­dien­ne­ment au parc Maxi­mi­lien à Bruxelles. Les migrants qui y trou­vaient un refuge tem­po­raire sont la cible de ces rafles orga­ni­sées sous les ordres du ministre Théo Fran­cken pour “net­toyer” le parc.

La Ligue des Droits de l’Homme, parle d’en­vi­ron 400 à 500 hommes, femmes et enfants qui sont pri­vés de toute aide ou assis­tance des pou­voirs publics. Pire, ces per­sonnes font l’objet, de manière répé­tée, de har­cè­le­ment, d’humiliations, d’arrestations arbi­traires et d’intimidations de la part des forces de l’ordre.

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Les inter­ven­tions poli­cières répé­tées font que ces condi­tions de (sur)vie, par­ti­cu­liè­re­ment dif­fi­ciles, atteignent le seuil du trai­te­ment inhu­main et dégra­dant. Lors des opé­ra­tions de police menées en fin de nuit ou très tôt le matin, les tentes, sacs de cou­chage, vête­ments et chaus­sures des exi­lés sont confis­qués sous pré­texte que cer­tains, ayant fuis par peur d’être arrê­tés, les auraient « aban­don­nés ». Des méthodes into­lé­rables, dans ce qui s’apparente furieu­se­ment à des rafles*. De nom­breuses per­sonnes sont ain­si arrê­tées, menot­tées et emme­nées par la police, sou­vent avec bru­ta­li­té et sans qu’ils sachent pourquoi.

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La peur s’est ins­tal­lée et des béné­voles de la pla­te­forme citoyenne cherchent inlas­sa­ble­ment des solu­tions pour trou­ver des héber­ge­ments et mettre les migrants à l’a­bri de ces menaces d’ar­res­ta­tion et d’ex­pul­sion. Ils sont par­fois eux-mêmes vic­times de ces har­cè­le­ments et vio­lences policières.

 

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