Depuis quelques années, les femmes dénoncent les violences gynécologiques et obstétricales. Comment intégrer une dimension collective dans cette démarche ?
L’autodéfense apparaît comme un moyen pour (re)conquerir sa sécurité face à des violences perpétrées dans la relation de soins et/ou lors des traitements ou la prise en charge médicale, mais la mise sous tensions des structures de soin et des professionnels au nom de la rentabilité semble constituer qui plus est un terreau fertile pour les abus, tant l’incapacité matérielle rend difficile le bien soigner. Il serait dommage, sous prétexte de l’austérité, de la crise sanitaire et de ses contraintes, d’abandonner un chemin de dénonciation et de résolution des problèmes liées au sexisme et au paternalisme médicaux amorcé ces dernières années.
Un débat avec : Irène Zeilinger (Garance asbl), Marta Luceño (Collective “La Batarde”), Florence Guiot (Plateforme citoyenne pour une naissance respectée) et Adèle Fège (sage-femme, La santé en lutte).
Une initiative inscrite dans le cadre de la campagne d’Education Permanente du Centre d’Action Laïque, “Égaux, ensemble”.