Les États ne sont pas prêts à enclencher la « révolution climatique ». L’accord de Paris de la COP 21 franchit les « lignes rouges » que nous avons fixées et affirmées le samedi 12 décembre 2015. Plus de 30 000 personnes étaient présentes à l’Avenue de la Grande Armée, entre la Défense et l’Arc de Triomphe pour dénoncer les crimes climatiques et au Champ-de-Mars pour former une chaîne humaine pour le climat. La COP 21 est terminée mais la mobilisation citoyenne ne fait que commencer. Nous sommes en état d’urgence climatique et sommes désormais tou·te·s assignés à résistance.
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L’avenue de la Grande Armée débute avec l’Arc de Triomphe et la tombe du soldat inconnu. Samedi 12 décembre à 12 h, plus de 10 000 personnes ont occupé pacifiquement cette voie militaire pour rendre hommage aux victimes passées et à venir des dérèglements climatiques. Dans son axe, le quartier de la Défense, siège de nombreuses multinationales, véritables responsables des crimes climatiques : nous les avons dénoncées en traçant, tout le long de l’avenue, les « lignes rouges » franchies par l’accord signé au Bourget.
Ces milliers de personnes ont ensuite organisé une marche spontanée et festive en direction du Trocadéro et se sont retrouvées au pied de la Tour Eiffel. Sur le Champ-de-Mars d’immenses chaînes humaines se sont alors formées et ont convergé vers le Mur pour la Paix où l’état d’urgence climatique a été proclamé, alors qu’au même moment l’accord de Paris entérinait un réchauffement de la planète de plus de 3 °C.
Cher·e·s ami·e·s,
Le 12 décembre a été une journée historique : 30 000 citoyen·ne·s venu·e·s des quatre coins du monde ont pris la rue et se sont emparés des plus grands symboles de Paris, de l’avenue de la Grande armée, entre l’Arc de Triomphe et La Défense, au Champ-de-Mars en passant par le Trocadéro et la Tour Eiffel. Nous avons occupé ces lieux en marchant, en dansant et en chantant pour exprimer notre colère et notre détermination. Notre colère, face à l’absence de volonté politique des gouvernements pour s’attaquer aux causes profondes des dérèglements climatiques, notre détermination à poursuivre et amplifier le mouvement pour la justice climatique.
L’avenue de la Grande Armée débute avec l’Arc de Triomphe et la tombe du soldat inconnu. Samedi 12 décembre à 12 h, plus de 10 000 personnes ont occupé pacifiquement cette voie militaire pour rendre hommage aux victimes passées et à venir des dérèglements climatiques. Dans son axe, le quartier de la Défense, siège de nombreuses multinationales, véritables responsables des crimes climatiques : nous les avons dénoncées en traçant, tout le long de l’avenue, les « lignes rouges » franchies par l’accord signé au Bourget.
Ces milliers de personnes ont ensuite organisé une marche spontanée et festive en direction du Trocadéro et se sont retrouvées au pied de la Tour Eiffel. Sur le Champ-de-Mars d’immenses chaînes humaines se sont alors formées et ont convergé vers le Mur pour la Paix où l’état d’urgence climatique a été proclamé, alors qu’au même moment l’accord de Paris entérinait un réchauffement de la planète de plus de 3 °C.
L’Accord de Paris est en effet très insuffisant. Les gouvernements ont franchi les lignes rouges pour une planète juste et vivable. Les égoïsmes nationaux déterminés par les élites et le pouvoir des lobbies sont les principaux responsables de cette situation. L’avidité des multinationales, les énergies fossiles et l’obsession de la croissance sont encore considérés comme des données intouchables.
Retrouvez la réaction d’Attac France à l’Accord de Paris
Et maintenant ?
En prenant l’initiative des chaînes humaines, Attac a permis à des milliers de personnes de se mobiliser le 29 novembre dernier partout en France malgré l’interdiction des manifestations. En ne relâchant jamais nos efforts, nous avons joué un rôle majeur dans la prise des plus grands symboles de Paris ce samedi 12 décembre. Nous sommes désormais “assignés à résistance” et à désobéissance afin d’amplifier le mouvement pour la justice climatique.
Car ce n’est pas l’accord de Paris qui garantira une planète juste et vivable pour tou·te·s, mais notre capacité collective à dénoncer les lobbies et le pouvoir de la finance et des banques, à stopper la construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et des autres projets nuisibles et imposés, à faire échouer les négociations du TAFTA, du CETA et des autres accords de libre-échange, à nous opposer, massivement et avec détermination aux crimes climatiques, à agir pour tourner la page des énergies fossiles, et à porter et démultiplier les alternatives qui répondent réellement aux défis de notre temps.
Paris 2015 n’est qu’une étape, une étape qui nous propulse vers d’autres mondes possibles.
Source de l’article : ATTAC France