Entretient avec les philosophes Jean-Clet Martin, René Schérer et David Lapoujade, les plasticiens Gérard Fromanger et Jean-Jacques Lebel, ainsi que le critique cinéma Raymond Bellour.
Deleuze, c’est un style, une manière de penser le tout du monde, un démineur, une personne qui, quand on la lit, nous rend plus éveillés, plus aux aguets sans doute, parce qu’il ne donne jamais de réponses, mais continue à questionner.
Deleuze donc en 2012 notre contemporain.
Pourquoi, en le relisant, provoque-t-il encore de l’étonnement ? Comment les concepts qu’il invente — rhizome, machine désirante, ligne de fuite et bien d’autres — restent-ils opératoires aujourd’hui ?
Existe-t-il plusieurs Deleuze ? Peut-être celui qui, très jeune, nous a permis de relire Bergson, Hume, Spinoza autrement ne s’est jamais cantonné dans l’histoire de la philosophie et a pensé à la transformer en possibilité d’interrogation du monde — ce qui l’intéresse, ce n’est pas l’harmonie mais le symptôme, tout ce qui peut introduire du désordre.
Aujourd’hui plus connu par son Abécédaire que par Différence et répétition, Le Pli, Proust et les signes, son travail avec Félix Guattari avec L’Anti-Oedipe et Mille Plateaux nous ont permis de mieux comprendre les lignes de tension du capitalisme. Les relectures de Kafka, Beckett, Lewis Caroll demeurent toujours éclairantes ainsi que ses deux opus sur le cinéma.
Deleuze aujourd’hui nous donne de l’énergie, du courage et de la jubilation.
Deleuze ou la philosophie exemplaire.
Deleuze ou la boîte à outils du XXIe siècle.
Gilles Deleuze notre contemporain :
Laure Adler s’entretient avec Jean-Clet Martin, philosophe et ancien directeur de programme au Collège international de philosophie de Paris, enseignant en terminale.
Laure Adler s’entretient avec René Schérer, philosophe.
Laure Adler s’entretient avec Gérard Fromanger, peintre et Jean-Jacques Lebel, plasticien et écrivain.
Laure Adler s’entretient avec Raymond Bellour, écrivain et critique de cinéma.
Laure Adler s’entretient avec David Lapoujade, philosophe.