Depuis bien trop longtemps tapi
Trop d’oppressions trop d’injustices
Trop de violences et de sévices
Le refus de se résigner
À l’injustice en société
Et que les inégalités
Continuent d’être sexuées
Quand même le vocabulaire
Perpétue nombre d’arbitraires
Comme s’il fallait se plier
À tous ces diktats imposés
Pour que perdure la brisure
D’une inacceptable fêlure
Celle où les femmes sont encore
Accusées d’avoir tous les torts
Même ceux de tant de misères
Qui leur sont pourtant étrangères
Mais qu’elles subissent en premier
Quand elles osent contester
D’exutoire en bouc émissaire
Souffrir et puis surtout se taire
Histoire de ne pas troubler
La violence ainsi infligée
Par un système qui les nie
Les bâillonne et les asservit
Heureusement qu’elles résistent
Et pour l’humanité contestent
Un opprobre d’indignité
Dans lequel veut les enfermer
Un pouvoir qui s’appuie encore
Sur l’inepte loi du plus fort
Œuvrer ensemble à leurs côtés
Pour stopper la brutalité
D’un déni de fraternité
Et qu’enfin la sororité
Prenne sa place dans nos vies
Pour un avenir réuni
C’est trouver pour l’un comme l’autre
Un chemin que nous ferons nôtre
Auteur de l’ouvrage , Le Portugal, une île méditerranéenne face à un océan Atlantique ?, Éditions Thélès, Paris 2004.