Journée mondiale des réfugié.e.s : Les villes côtières se solidarisent pour le droit de rester ou circuler librement.
2020 a illustré, mieux que jamais auparavant, que dans le monde d’aujourd’hui, l’égalité des droits pour tous les êtres humains est encore un objectif lointain. La situation des migrant*e*s dans la plupart des régions d’Europe et dans d’autres parties du monde est honteux. Les camps aux frontières extérieures de l’Europe sont surpeuplés. Les camps à l’intérieur des pays européens restent. De nombreux migrant*e*s sont toujours sans papiers et vivent dans la rue.
Même à cette époque, les gouvernements ignorent les droits des réfugié*e*s et des migrant*e*s. Dans l’ensemble, ce sont les groupes de solidarité, les ONG, les courageux*ses citoyen*ne*s et les migrant*e*s eux- et elles-mêmes qui ont contré la menace de la pandémie.
Nous voulons attirer l’attention sur la situation des migrant*e*s, ouvrir les yeux du grand public et exiger une solidarité concrète. Car nous voulons absolument que cette situation cesse. Elle repose sur des lois et des décisions politiques qui peuvent et doivent absolument être modifiées.
“NOUS” – qui sommes-nous ?
Nous sommes des militant*e*s antiracistes de plusieurs pays européens qui ont formé le projet “Côtes solidaires”. Notre principal objectif était de mettre en lumière et de soutenir la lutte des migrant*e*s à la frontière britannique fermée le long de la Manche et de la mer du Nord au cours de cet été. Nous voulions organiser des manifestations portuaires, diffuser des idées de solidarité et utiliser le voilier LOVIS pour attirer l’attention du public. Pour des raisons évidentes, nous avons annulé ces projets. Comme les conditions de vie des migrant*e*s ne se sont pas améliorées, nous nous sommes mis d’accord sur d’autres moyens d’attirer l’attention et de faire pression sur l’opinion publique.
Notre proposition d’action
Nous avons proposé une autre action commune : Une flottille de bateaux en papier portant de courts messages (comme “Ouvrez vos frontières, ouvrez vos yeux”, “La fuite n’est pas un crime”, etc) Ces messages apparaîtront partout ! Tout le monde pourra les plier, petits et grands, colorés ou non, et les distribuer dans les lieux publics, dans les bus et les trains, dans les centres commerciaux ou dans les parcs.
Pour le droit de rester et de circuler ! Arrêtez les expulsions – une fois pour toutes !
Des conditions de vie et des soins de santé dignes pour tous ! Fermer tous les camps – une fois pour toutes !
Construisez des villes et des réseaux de solidarité ! Changeons les sociétés depuis leurs fondations !