Malgré le chantage du propriétaire du bâtiment et grâce à une large mobilisation, les 80 occupant·e·s du 42, avenue de la Couronne à Ixelles n’ont pas été expulsé·e·s le mercredi 3 avril dernier : la lutte continue !
Après avoir fait condamner la zone de police pour son inaction supposée, le propriétaire du bâtiment — Thierry Aerts — tente le tout pour le tout pour obtenir l’expulsion effective des occupant·e·s, et ce, malgré la tentative par la commune d’Ixelles, FEDASIL (le futur locataire du bâtiment) et la Région de convaincre le propriétaire de renoncer.
Par ailleurs, Thierry Aerts a obtenu, contre l’avis du ministère public, la condamnation de la zone de police par une requête unilatérale. L’ordonnance du Tribunal de première instance condamne la zone de police en outre à 5000 euros d’astreintes journalières tant qu’elle ne procédera pas à l’expulsion. Le juge estime ainsi qu’il faut « laisser à la police, une certaine latitude dans l’exécution ». Cette dernière recommandation inquiète particulièrement : que veut dire le juge par « une certaine latitude » et comment la police est censée comprendre et appliquer ce principe ? N’existe-t-il pas un cadre légal qui encadre les expulsions ?
Pour empêcher l’expulsion, le collectif Rockin’Squat a fait un appel à la mobilisation le mercredi 3 avril denier.