Déclaration de la conférence d’action européenne à Francfort du 26 février 2012 :
Les 400 participants de la conférence d’action du 24 au 26 février ont décidé de lancer un appel à des journées de contestation du 17 au 19 mai contre le régime de crise de l’union européenne. Nous nous opposons à la dévastation de la Grèce et d’autre pays, à la paupérisation et la privation de leur droits de millions de citoyens. Nous dénonçons également l’abolition de facto des procédures démocratiques suite aux décisions de la troïka, composée de la BCE, de l’UE et du FMI.
Les journées de contestation de Francfort succèdent alors directement à la journée d’action européenne du 12 mai et à l’anniversaire de la première assemblée des indignés à Madrid (le 15 mai). Nous manifestons ainsi notre solidarité avec les européens qui se défendent depuis des mois contre le régime de dette de la troïka et des attaques contre leur vie et leur avenir. Pendant ce laps de temps des manifestations contre le sommet du G8 et de l’OTAN auront lieu à Chicago.
Nous avons choisi la ville de Francfort en raison de son rôle important comme siège de la BCE et d’autres banques et consortiums puissants allemands et multinationaux.
Le 17 mai, nous allons occuper des endroits et des places publiques au centre ville afin de nous approprier de l’espace pour des discussions de fond et un échange d’idées. Le lendemain, notre colère quant à la politique de la troïka se manifestera concrètement par le bloquage du fonctionnement quotidien des banques francfortoises. Puis le 19 mai, nous nous rassemblerons dans une grande manifestation pour démontrer l’ampleur de la contestation. Des participants de nombreux pays et régions du monde viendront à Francfort pour se joindre à ces journées de protestation.
Pour une réussite des contestations, une mobilisation soutenue par le plus d’activistes possible est indispensable : le mouvement Occupy, des initiatives de chômeurs et des alliances contre la crise, des syndicalistes, des activistes d’Attac, des mouvements écologistes et pacifistes, des groupes antiracistes et antifascistes de gauche, des associations d’immigrés, des organisations de jeunesse et d’étudiants, des activistes des différents combats locaux comme des activistes du partie DIE LINKE.
La période de mobilisation inclut la journée d’action européenne du 31 mars, le 1er mai et les combats salariaux en Allemagne avec lesquels nous sommes solidaires.
Source de l’article : blockupy