Le Docteur Oumar MARIKO, secrétaire général et député du parti SADI, candidat à l’élection présidentielle du MALI d’avril-mai 2012.
L’engagement d’Oumar MARIKO remonte à l’époque où il était lycéen, puis étudiant devenu secrétaire général de l’Association des élèves et étudiants du Mali participant activement aux manifestations contre le régime dictatorial de Moussa Traoré en 1991.
Médecin généraliste, fondateur et directeur d’une clinique médicochirurgicale à Bamako, il crée en 1995 la radio libre « KAYIRA », la radio des « sans voix », et avec tout une équipe, l’ONG Médecins de l’Espoir/Santé pour la Communauté, organisation venant en aide aux populations les plus démunies en donnant « l’accès aux soins pour tous ».
En 1996, en opposition au président Alpha Oumar Konaré, il fonde le parti SADI (Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance) avec lequel il combat les violations des droits des populations par les multinationales et les dirigeants corrompus : privatisations, spéculations foncières, spoliation des terres des paysans de l’Office du Niger, exploitation abusive des mines d’or dont les conditions de travail sont insupportables et souvent mortelles, contamination des eaux et des sols par les déchets cyanurés, pollution catastrophique de l’environnement, etc. : la liste des méfaits est longue.
« La majorité de la population, constituée de paysans et d’ouvriers, souffre de ce système capitaliste imposé par le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale et les dirigeants » a dénoncé Oumar MARIKO.
Son programme, soutenu par les partis de la gauche africaine et certains partis d’Europe et d’Amérique latine, propose la lutte contre les privatisations par la nationalisation des entreprises et la révision des contrats miniers qui ne profitent pas au peuple malien mais aux multinationales, ainsi que la lutte contre la corruption et la délinquance financière.
Par Communiqué — 22/03/2012
Le parti SADI depuis le 9 Février 2012 demande la démission du régime d’ATT en raison de :
- sa gestion solitaire des affaires du Nord qui l’on conduit à prendre des décisions contraires aux principes de la République, aux intérêts de notre pays, à l’esprit et la lettre du serment, art 37 de la constitution, qu’il a prêté devant la cour suprême, les 8 juin 2002 et 2007.
- son manque de fermeté face à la 1ére rébellion : alliance du 23 mai 2006 dirigée par Bahanga et le lieutenant colonel félon Fagaga.
- Son abandon de souveraineté avec la signature de l’Accord d’Alger, le 4 juillet 2006 qui autorise le retrait de l’armée des régions du Nord et les interventions militaires franco-mauritaniennes sur le territoire malien.
- sa bienveillance face à l’implantation de AQMI, des narcotraficants dont il fait libérer une personne impliquée au plus haut niveau : Mohamed Ould Awainatt.
- Son autorisation de laisser entrer sur notre territoire des combattants venant de Libye avec toutes leurs armes.
- Son absence de soutien logistique aux militaires envoyés sur le front, provoquant la mort certaine de plusieurs militaires.
- son manque de volonté de protéger les populations civiles.
- Son refus à constituer un fichier électoral fiable pour des élections libres, transparentes et crédibles.
- Son incapacité à faire face aux différentes crises : crise de l’école, l’emploi, la famine, la corruption, la cherté de la vie, l’insécurité…
C’est donc en toute cohérence avec ses idées que le SADI se propose d’accompagner le CNRDR, avec les forces vives progressistes pour sauver le pays.
Rétablir la paix et la sécurité pour assurer l’intégrité du territoire est essentiel mais il faut aussi penser à construire une démocratie au service du peuple conformément aux idéaux de 26 mars 1991.
Nous adressons nos condoléances au peuple et aux familles endeuillés par la mort des soldats. Souvenons-nous qu’il y a 22 ans jour pour jour, 22 mars 1991 – 22 mars 2012, des centaines de maliens se sont sacrifiés pour cette même démocratie, contre le dictateur Moussa Traore.
Vive le Mali un et indivisible.
Le Bureau Politique du SADI
Cheick Oumar Sissoko
Source : journal du mali
DECLARATION DU MOUVEMENT POPULAIRE DU 22 MARS 2012
Nous, partis et mouvements politiques, associations et organisations de la société civile, réunis ce jour 23 mars 2012 à l’appel du parti SADI à son siège prenons acte du coup d’Etat 22 mars 2012 du Comité National de Redressement de la Démocratie et de la Restauration de l’Etat.
Contrairement à toutes les voix pseudo-démocratiques qui crient au coup d’Etat qu’ils disent « inutile » ou « retardataire » et appellent en conséquence à rétablir l’ordre constitutionnel et tenir les élections dans les plus brefs délais, nous proclamons :
- Le coup d’état du 22 mars 2012 est un courageux sursaut politique et militaire ;
- Un sursaut national salutaire des forces saines et patriotiques de l’armée maliennes (soldats et sous officiers) ;
- nous réaffirmons que ce coup d’état est un sursaut salutaire pour débarrasser le Mali et sa démocratie de la gangrène des généraux capitulards et de l’élite politique corrompus qui ont conduit le pays à la faillite et vers sa partition.
- Ce coup d’Etat est un sursaut salutaire pour annuler les projets illégaux et illégitimes de référendum constitutionnel et élections sous occupation et sans issues ;
- Ce coup d’Etat est un sursaut salutaire pour engager toutes les forces vives du Mali à la lutte pour le redressement de la Démocratie et la restauration de l’Etat.
Nous soulignons que compte tenue de la faillite des partis politiques consensuels, ce coup d’Etat est l’unique moyen dont dispose le peuple malien pour reconquérir sa dignité et son honneur perdu, rétablir son unité nationale, son intégrité territoriale, sa cohésion et sa prospérité sociale et rénover sa démocratie sur la base de ses intérêts.
Notre peuple à travers la partie saine et patriotique de son armée a décidé de faire un sursaut historique pour la défense des valeurs liées à la révolution du 26 mars de 1991. A la faveur de cet évènement historique, un ensemble de partis et mouvements politiques, d’associations et organisations de la société civile, et de personnalités indépendantes ont décidé la mise en place d’un mouvement dénommé mouvement populaire du 22 mars 2012 (MP-22).
Ce mouvement a pour objectifs :
- Soutenir la dynamique de rupture et de changement déclenché par le CNRDRE ;
- Veiller à l’approfondissement du processus démocratique ;
- Appuyer le CNRDRE dans toutes ses actions d’assainissement de l’administration nationale ;
- Appuyer le CNRDRE dans la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite ;
- Soutenir le CNRDRE dans la résolution du problème au nord du Mali ;
La dynamique ainsi amorcée doit être claire pour tout le monde et permettre l’approfondissement qualitatif de la révolution du 26 Mars 1991 pour laquelle des centaines de maliens ont perdus leurs vies.
Le mouvement populaire du 22 mars à cet effet attire l’attention du CNRDRE et le peuple malien contre la volte-face de ces mêmes forces qui ont accompagné le régime défunt jusqu’aux évènements du 22 mars 2012.
Le MP22 attire l’attention du CNRDRE sur l’urgence de la résolution du problème du nord en général et la menace particulièrement imminente qui pèse sur la ville de Kidal en difficultés de stocks alimentaire et de la famine qui sévit dans le pays ;
Le MP22 appelle en conséquence à sonner la mobilisation populaire générale pour la défense de la patrie et le renforcement des capacités opérationnelles de l’armée dans le respect de notre souveraineté.
Le MP22 est convaincu de la nécessité historique d’une transition démocratique et révolutionnaire et luttera à cet effet.
Le MP22 met en garde contre toute ingérence étrangère tendant à détourner le peuple malien de ses objectifs de développement politique, économique, social et culturel.
Source de l’article : parti sadi