Les travailleurs des groupes privés Orpéa et Korian nous alertent sur le scandale de la marchandisation de la fin de vie, une manne prometteuse aussi appelée “l’or gris”.
En 1989, le docteur Marian ouvrait sa première maison de retraite et quelques 33 ans plus tard, il figure dans le classement des 500 plus grandes fortunes de France.
Durant cette trentaine d’années, la croissance a été assurée par des créations et des rachats d’établissements en Europe puis dans le monde entier.
Coté en bourse en 2002, le groupe Orpéa est aujourd’hui numéro un en Europe pour la prise en charge de la vieillesse et de la dépendance. Ainsi, les bénéfices sont en constante progression, alimentant de généreuses distributions de dividendes aux actionnaires.
Le cours de l’action en Bourse connait des envolées, assurant de juteuses plus values aux spéculateurs.
Mais toutes ces générosités ont un coût élevé, financé par des économies sur le personnel et une dégradation de la qualité des soins des résidents.
Des mouvements de grève déclenchés en France et en Belgique depuis 2015 traduisent la mauvaise qualité du climat social.
De même, la mobilisation des famille de résidents a révélé de graves dysfonctionnements dans certaines maison de repos, mettant en cause la sécurité des patients.
Avidité des actionnaires ou Prestations de qualité : il faut choisir !!