Ce groupe qui avait pour habitude d’agir dans le monde virtuel vient d’appeler à une occupation dans le monde réel afin de protester contre le comportement criminel des banksters qui avec l’aide et la complicité de nos gouvernements est en train de niveler toute la société par le bas. Cette manifestation a pour but de refuser la doctrine de TINA. On prête au premier ministre anglais Margaret Thatcher la formule Tina (« There is no alternative ») par laquelle elle a importé en Angleterre la doctrine néolibérale de l’économiste Friedrich Hayek.
Cette doctrine a été ensuite introduite en France par la « nouvelle gauche » en 1983, sous le gouvernement de Laurent Fabius, avec le concours de plusieurs intellectuels de premier plan : le sociologue Pierre Rosanvallon, l’historien François Furet ou encore l’économiste Daniel Cohen, qui a depuis lors fait amende honorable (La prospérité du vice, 2009).
Noam Chomsky dans le lavage de cerveau des libertés y explique comment la manipulation de la liberté d’expression, de l’opinion publique a évolué, de manière très perverse ; comment, dans nos sociétés démocratiques, au lieu de nous interdire de penser autrement, on nous faire croire qu’il n’y a qu’une solution a un problème donné, qu’une idéologie politique viable, qu’un modèle économique équitable.
On peut lire sur ce site que Le groupe d’internautes se joint à des groupes anticapitalistes pour une manifestation pacifique. De quoi faire planer la crainte d’une attaque informatique contre le New York Stock Exchange.
Les Anonymous ont lancé un large appel à une « protestation pacifique », à partir du samedi 17 septembre, dans le quartier de Wall Street à New York (Etats-Unis). Le 17 septembre est la date anniversaire de l’adoption de la Constitution des Etats-Unis en 1787.
Les Anonymous se sont joint au mouvement par la suite. Des appels similaires à “l’occupation” ont également été lancé à Los Angeles et San Francisco, mais aussi au Canada (Toronto), en Espagne (Madrid, Bilbao et Valence), en Grande-Bretagne (Londres), en Italie (Milan), en Allemagne (Stuttgart), en Australie (Sydney) et au Japon (Tokyo).
Le groupe d’internautes espèrent ainsi voir “plus de 20.000 personnes affluer dans le sud de Manhattan”. Les manifestants sont invités à installer des tentes, des “barricades paisibles”, des cuisines… pour “occuper Wall Street pendant plusieurs mois”. “Comme nos frères et nos sœurs en Egypte, en Grèce, en Espagne et en Islande, nous utiliserons […] l’occupation massive pour restaurer la démocratie en Amérique »
« En janvier 2010, la Cour suprême des Etats-Unis a autorisé les entreprises à financer librement les campagnes électorales. Cela laisse présager que l’élection de 2012 sera très certainement la plus corrompue que l’Amérique ait jamais connue », explique aux « Inrocks » la fondatrice de US Day of Rage, Alexa O’Brian. « Se regrouper devant Wall Street est une occasion de rappeler, notamment, que ce sont les citoyens qui doivent influer sur la démocratie, et non les entreprises »
Kalle Kalle Lasn, co-fondateur de la revue AdBusters véritable contre-culture, sur Twitter et d’autres sites Web va aider à organiser une campagne encourageant les dizaines de milliers d’Américains à organiser un sit-in non-violent, samedi, à Manhattan, au cœur de la crise financière américaine district — une protestation monikered, hashtag et tous, comme # occupywallstreet.
Dans un article de cnn, on peut lire : Chacune de ces révolutions a commencé d’une manière différente, mais elles partagent tous un dénominateur commun : elles ont été organisées et alimentées par les utilisateurs férus de technologie des médias sociaux, notamment Facebook et Twitter. Est-ce que les Etats-Unis sont mûrs pour des manifestations semblables à celles du printemps arabe ?
Voir la vidéo parlant de la manifestation
« Il y a une colère très viscéral contre la communauté financière”, a déclaré Kalle Lasn. “Beaucoup de gens pensent que ces gens sont des fraudeurs financiers, fondamentalement, que l’on doit traduire en justice.… Il semble que « We the People » en sont maintenant à se rassembler à Wall Street et dans les autres districts financiers dans le monde, avec le désir de déplacer la force du système économique mondial pour un monde meilleur, plus juste dans une meilleure direction. ”
Source de l’article : agoravox