La Ligue des Droits Humains récolte les témoignages de personnes victimes d’abus policiers durant le confinement.
Dans le cadre de ses missions d’observation des violences policières, la Ligue des droits humains a lancé une campagne de récolte de témoignages afin d’évaluer le respect des droits de la population pendant la période de confinement. Les victimes ou témoins d’abus policiers (amendes injustifiées, insultes, intimidation et menaces, coups, arrestations arbitraires, etc.) sont invité·e·s à témoigner sur www.policewatch.be d’ici la fin du confinement.
Les violences policières, c’est quoi ?
Le Comité permanent de contrôle des services de police (comité P) considère comme violences policières :
“les menaces, la privation de liberté arbitraire, les violences contre les personnes ou les biens, la torture, le traitement inhumain, le traitement dégradant, le harcèlement, l’abus de pouvoir, le comportement ou l’attitude agressive et l’intimidation” (Rapport du Comité P, 2019 : 2).
Plus largement, il s’agit de l’usage de la force qui sort du cadre prévu par la loi, en ce compris les violences verbales et psychologiques (insultes, menaces, racisme, sexisme, etc.).
Schéma de l’usage de la force (pdf)
Police Watch est l’observatoire des violences policières en Belgique. Il est coordonné par la Ligue des droits humains, rejointe en 2021 par la Liga Voor Mensenrechten. Accompagné.e.s d’un comité composé de personnes aux expertises complémentaires, ce comité a trois missions : informer, analyser, agir. Informer sur nos droits et sur la meilleure manière de les faire respecter. Rendre les abus visibles et objectifs grâce à la collecte et l’analyse de données. Interpeller les autorités concernées pour obtenir un changement des réglementations comme des pratiques.
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