Ciné-collage contre l’apartheid israélien sur base d’images journalistiques et d’une musique du compositeur palestinien Faraj Suleiman.
La mort palestinienne quotidienne est devenue une sorte de bulletin météo, la tyrannie américaine ayant placé l’occupation israélienne au-dessus du droit international et élevé la puissance occupante au rang de la sainteté.
C’est un monde sauvage, dément, égoïste, dans lequel ne prévaut pas d’autre loi que celle de la jungle, un monde armé du surplus de la puissance nucléaire.
Est-il encore possible d’écrire un poème ?
Comment peut-on être à la fois à l’intérieur et à l’extérieur du réel, en même temps ?
Comment peut-on à la fois contempler et s’engager ?
Comment peut-on poursuivre sa tentative permanente : recréer le monde grâce à des mots à la vitalité éternelle ?
Et comment sauver ces mots de la banalité de la consommation de tous les jours ?