Ronaldo, un film d’animation de Bilel Allem

FR - 4 min 31 sec
Inspirée d'un fait divers en Palestine, c'est une histoire en noir et blanc où le héros est Ronaldo, un enfant qui aime le foot et déborde d'imagination.

Le film dure 4 minutes et 22 secondes, c’est une his­toire en noir et blanc, ins­pi­rée d’un fait divers qui nous place en Palestine.

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Le héros est Ronal­do, un enfant qui passe la jour­née à jouer au foot­ball avec des amis alors que la guerre a lais­sé en ruines tout autour de lui. Dans la vidéo, il semble fas­ci­né errer dans les rues avec des graf­fi­tis trou­vés. La plu­part d’entre eux sont si réa­listes qui vient un point où il ne dis­tingue pas la réa­li­té de la fiction.

Tous, cepen­dant, sont des méta­phores pour la paix et la liberté.

L’au­teur est Bilel Allem, ori­gi­naire d’Aulnoye-Aymeries (France) et son film de fin d’études (Ecole des Métiers du Ciné­ma et de l’Animation d’Angoulême) a fait l’objet de nom­breuses publi­ca­tions sur le web.

Bilel Allem : « C’est un petit gar­çon qui vit dans un pays en guerre. C’est une his­toire d’un per­son­nage rem­plie d’in­no­cence, capable de rêver, c’est ce que je vou­lais mon­trer. On suit le contraste entre son ima­gi­naire et la réa­li­té. ça se passe en Pales­tine parce que c’est ins­pi­ré d’une his­toire vraie. Quand j’ai enten­du cette his­toire par les médias j’ai d’a­bord sen­ti une incom­pré­hen­sion. J’ai donc tra­vaillé plus avec ma sen­si­bi­li­té qu’a­vec mon cer­veau, d’ailleurs je me suis beau­coup docu­men­té après ça. Pales­tine / Israël est un sujet extrê­me­ment sen­sible et com­pli­qué. Plus je me docu­men­tais plus je me per­dais dans mon inten­tion de départ et donc je suis reve­nu au point de départ. Je ne suis pas un his­to­rien, je ne suis pas un jour­na­liste, je vou­lais par­ler avec mon cœur. C’est un fait divers extrê­me­ment cho­quant pour moi.

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Le mur qu’il ren­contre est rem­plie de graf­fi­tis, tout est réfé­ren­cé. L’en­fant ne sait pas trop si les graf­fi­tis sont réels, si les mes­sages sont ancrés dans la réa­li­té ou du rêve ? Il ne sait pas trop où se pla­cer. Il y a une échelle qui est des­si­née sur le mur et il essaye d’y grim­per… Il y a un per­son­nage des­si­né qui frac­ture le mur juste avec son doigt et il veut faire de même. Il ne sait pas trop com­ment se posi­tion­ner. Ensuite il com­prend que les des­sins sont là pour rêver et s’é­va­der au-delà de ces murs. C’est là qu’il prend sont crayon et des­sine sur son T‑shirt le nom de Ronal­do. C’est le sym­bole de tous les petits gar­çons qui jouent au foot, c’est une fome d’ac­cé­der à son rêve. »

Source : canalFM

Réa­li­sa­tion : Bilel ALLEM

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